Samedi 24 janvier 2009 à 18:20

Melancholic

"Je crois que... Je pense...
Laisse tomber. C'est pas comme si c'était important."


Bien sûr que ça l'était.
Mais je ne vois pas pourquoi je lui en aurais parlé après tout. J'allais mal. Je ne me sentais pas bien. Et franchement, qui en aurait eu quelque chose à carrer ?
Même moi je me laissais couler. Même moi je me laisse couler. J'aimerais comprendre, j'aimerais savoir ce que j'ai raté. J'aimerais refaire ma vie sans avoir tous les matins à ressortir la tête de l'eau et voir mes cernes dans la glace. Il y a des jours où... où j'aimerais qu'on m'oublie. Ça serait tellement plus facile.
J'arrive parfois à oublier, mais je m'en veux toujours. D'avoir été comme j'ai pu l'être, d'être comme je peux être parfois. J'essaie inexorablement de repartir à zéro, mais c'est impossible, pas vrai ? Même si la blessure s'est refermée avec le temps, la cicatrice est toujours là, non..?

Je ne sais même pas pourquoi je veux répondre à ces questions. Je ne vois même pas pourquoi je me donne encore la peine de faire semblant de m'interesser,  Je ne vois même pas pourquoi je cherche encore à les aider quand ils en ont besoin. Je n'ai jamais rien attendu en retour, je n'ai jamais voulu d'eux quand j'avais pu en avoir besoin. Mais la moindre des choses, c'était de ne pas me lancer de pierres à leur tour pour surenchérir, pour faire comme tout le monde ou je ne sais trop quoi encore...

J'aimerais croire que je vais bien. Sincèrement. J'en ai peut-être l'impression, mais ça change quoi au fond ?
Soupir.



Laissez tomber.
Ça vaut pas le coup de s'inquiéter.
Vraiment.

Jeudi 15 janvier 2009 à 23:39

Close your eyes.


L'impression d'avoir tout essayé. En vain.
Dois-je aujourd'hui fermer les yeux et accepter l'inacceptable ?


J'ai vraiment tout essayé, je regrette aujourd'hui seulement... je regrette de ne servir à rien. Tout ce temps, je n'ai probablement servi que d'un instrument ayant retardé l'inévitable, elle s'enfonce de plus en plus.
Quand il y avait encore un nous, je m'étais fait cette promesse de ne pas tomber pour être toujours là, capable de la remonter, elle, si besoin il y avait.
Mais je vois aujourd'hui la réalité en face : je n'y peux strictement plus rien. Tout ça pour rien. Merde.

Est-ce que je vais vraiment pouvoir fermer les yeux? Est-ce que, oui ou non, je peux vraiment y faire quelque chose? Pourquoi est-ce que j'ai l'impression de ne jamais vraiment avoir joué un rôle dans tout ça? J'aurais aimé savoir au moins une fois... savoir au moins une fois que j'ai pu t'aider.
Mais rien ni personne ne le peut vraiment, si? Alors dis moi pourquoi, dis moi pourquoi je perdrais encore mon temps avec tout ça? Pourquoi est-ce que je me sens constamment obligé de veiller sur toi, à surveiller le moindre de tes dérapages si c'est pour te savoir derrière mon dos en train de faire je ne sais quelle connerie?

Tu veux vraiment tout ça? Tu veux vraiment de cette vie? 

Dis moi oui, alors seulement je m'en irais. Je m'en irais avec la sensation d'avoir essayé, et d'avoir échoué. Mais peu importe, tu t'en fous de tout ça, non? Alors pourquoi moi je m'en ferais hein?
Je me mentirais à moi-même si je disais ne plus tenir à toi, c'est pour ça que j'ai toujours été et suis encore là, cette nuit, à tes côtés. Mais je sens qu'il n'y aura plus de je serai. Parce que... parce que quoi que je fasse tu sembles t'enliser plus encore.
Est-ce que je dois fermer les yeux, et accepter ça? Accepter l'inacceptable?

Dis moi non, alors je resterais. Parce que je pense que ça en vaut la peine. Parce que je pense que tu en vaux la peine.


Tu es perdue, dis-tu?
Tu n'as pas à l'être, nous sommes là, je suis là.
S'il te plait.

Samedi 10 janvier 2009 à 15:36

Plaie.


Cette douleur qui du plus profond de ton être te déchire,
L'as-tu déjà ressentie auparavant ?


Je t'attendais. Et maintenant?


Blasé. Comme si je n'éprouvais plus cette sensation de vouloir continuer, cependant je n'arrive plus à lâcher prise, je ne sais pas pourquoi.
Comme si quelque chose me retenait, et me haïssait à la fois. Ce sentiment constant, cette impression de dégout, de colère, une violente aversion contre moi-même, qui m'aurait enfoncé ses griffes en plein dans mon coeur, ne me retenant que dans le seul but de me faire souffrir, encore et encore...


"J'ai de la tristesse dans mon coeur." Je ne me souviens plus, j'ai oublié. C'est peut-être mieux comme ça, après tout. Peut-être que je finirais par tout oublier, à ne plus pouvoir me rappeler, à ne plus pouvoir me souvenir. Oublier pourquoi. Parce que.
"J'ai de la brume dans mes yeux." Je crois juste que je n'y vois plus suffisamment clair pour pouvoir juger de quoi que ce soit. Il m'arrive de regretter, trop souvent à mon goût. Je me rappelle maintenant pourquoi. Parce que.
"J'ai de la musique dans les oreilles". Je pense simplement que si un jour elle venait à s'arrêter, ce serait l'heure pour moi de m'en aller, de tout quitter. Cette guitare, ce piano, ils semblent si réels, mais je ne sais pas pourquoi. Pourquoi pas.

Mais je n'ai pas envie de partir, pas maintenant, plus maintenant. Peut-être m'y suis-je habitué, à cette douleur. Sans doute cette musique m'accompagnera-t-elle encore un peu. Je n'ai juste plus envie qu'on s'y attarde, je veux qu'on oublie, comme je voudrais oublier. Ne pas vouloir en parler, juste passer par-dessus, ou alors rester au pied du mur...

 
Je n'ai pas encore décidé.
Quoi qu'il en coûte, il est certain qu'un jour tout s'arrêtera.
Souhaitons le plus tard possible.

Mardi 30 décembre 2008 à 0:22

I've some sadness in my heart.


A nouveau cette sensation de vide, ça faisait longtemps.
Non, je n'irais pas jusqu'à dire que ça m'a manqué mais...
C'est comme retrouver une vieille connaissance perdue de vue depuis longtemps.
Quelque chose... d'indescriptible.


J'ai mal. J'ai mal au coeur qu'elle disait. Je crois que... que je comprends aujourd'hui seulement ce qu'elle voulait dire par là.
J'ai cette sensation de vide qui m'habite, comme s'il me manquait quelque chose... Sans arriver à mettre le doigt dessus.
Je crois que s'il n'était pas venu me chercher, je me serais jeté sur les rails sans réfléchir un instant.

J'ai peur. Peur de décrocher à nouveau. Peur de ne plus avoir envie, tout simplement.
Tôt ou tard je finirais par retomber comme j'en ai longuement eu l'expérience bien des fois de par le passé.
Quoi que je fasse, je vais retomber. Et j'ai bien peur que cette fois ci, personne ne puisse venir me récupérer.


Nat' ne va pas très bien ce soir. Même s'il n'a pas le courage de se l'avouer à lui même.
En fait, même s'il ne lui est jamais venu à l'idée de couper court à tout, il a besoin d'une pause.
Alors sans doute va-t-il enclencher le répondeur, une fois de plus.
Mais cette fois ci, seule la messagerie prendra la peine de lire les messages.


Parce qu'il est fatigué.

Mardi 23 décembre 2008 à 2:36

Je suis désolé.


"Je suis désolé de ne jamais être assez bien.
Je suis désolé pour toutes mes erreurs.
Je suis désolé de t'avoir blessé.
Je suis désolé d'être en vie. Je suis désolé pour tout."


Quand j'y repense... j'aimerais à nouveau être ailleurs. N'importe où mais plus ici. Je ne veux plus avoir à subir ces mots, ces paroles, ces sentiments.
C'est égoïste. Mais je n'ai plus le courage de les affronter, ni même de les regarder en face.

- Tu me fuis ?
- Non. Non, bien sûr que non.

A vrai dire, je ne suis plus moi-même capable de regarder mon reflet sans avoir à baisser les yeux.
Je me suis trompé, et même s'il n'est pas trop tard pour rectifier le tir...
Je n'en aurais plus la force, ni même le courage à vrai dire. Je suis fatigué.

- Tu es sûr que tout va bien ?
- J'ai besoin de... prendre du recul.

Peu importe. Non. Si ? Peut-être, je ne sais plus. Je suis désolé, désolé de ne pas savoir quoi leur dire.
Plus le temps passait, et plus je pensais m'en sortir. Non. Non, il n'en était rien. Le prix de ces moments passés à leurs côtés.

- Je suis désolée.
- Non ! Non, il ne faut pas. C'est moi qui suis...

Oublier ? Non, ce n'est pas la solution à tous mes problèmes. Il est temps de grandir un peu, et de quitter cette bulle dans laquelle on s'est enfermé.
On ne pourra pas s'y isoler éternellement. Il est simplement temps de répondre à ces questions qui me hantent.

- Je suis désolé pour tout ça.
- Tu n'as pas à être...
- Ecoute.

On attendait de moi une réponse, alors que moi je voulais simplement une question.
Mais je réalise seulement que je serais incapable d'y répondre. Non pas que je ne connais pas la réponse...

- Je pense qu'il est temps.
- Peut-être.

Non pas que je connais pas la réponse. Mais simplement parce qu'elle me fait peur.
J'ai peur... peur de mes erreurs, peur de te blesser.

- Je ne peux pas. Je...
- Ce n'est...
- Je suis désolé.

Je suis désolé.

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