Jeudi 15 juillet 2010 à 2:04

De l'autre côté du miroir.


" Moi si j'étais toi, je lâcherais tout.
Plus rien, plus de mots, plus de phrases : juste un point. "

J'y pense depuis depuis des semaines, y réfléchis depuis des jours.
Je l'envisage maintenant depuis quelques heures seulement, et pourtant, tout est déjà clair.

Je m'en vais, j'arrête tout. 

Mon histoire s'arrête là. Avec Elle, j'enterre un océan d'encre qui règnait hier encore sur les quelques pages de mon calepin.
J'ai choisi d'y mettre le feu, de ne plus jamais y ressasser mes vieux souvenirs, et seulement de me concentrer sur les nouveaux à venir.

Je ne parle plus de les oublier, mais de vivre avec.
Tout simplement.

La réponse à mes questions... je m'en vais finalement sans elle. Mais je ne perds pas espoir qu'un jour, je saurai la trouver.
Je me dis juste que finalement, tout ça, ça en valait p'têt le coup. J'ai choisi d'écouter M' : de ne plus pleurer la nuit en passant à ce que ma vie aurait pu être aujourd'hui, mais d'en rire en imaginant ce qu'elle pourrait être demain.

J'ai choisi de vivre avec le sourire.

Je vais m'en aller d'ici, et ne plus jamais revenir. Tu n'auras plus jamais de mes nouvelles, si tant est que tu viennes me voir.
Je ne serai pas loin, quelque part entre ici et là-bas. Je l'ai toujours été, pas vrai ?


Tu vas me manquer, nihiL.

( See'ya ! Bye ! )

Jeudi 8 juillet 2010 à 23:47

Lili


" Je vais me marier avec quelqu'un d'autre.
- Ok bah moi je vais me suicider, Nat'. "

J'ai pas les mots. Attention, j'dis pas que je les trouve pas, je te dis juste que sur le coup... Je les ai pas, non.
Qu'est-ce que ça change, de toute manière ? Je préfère de loin les non-dits et les petits moments Pokémon à... mais à quoi, hein ?

" Regarde ma grosse barbe comme elle est belle !
- Duvet. Duvet, duvet, DUVET ! "

Ma n'amoureuse, c'est comme un sac de bonbons : c'est quand il est plus là ou entre les mains des autres qu'il te manque le plus.
Sauf que ton sac de bonbons, lui, il t'envoie pas de messages au petit matin, il pense pas à toi quand il est avec sa meilleure amie la bouteille de Yop, et puis on peut pas franchement dire qu'il est sexy en string.

" On fait des gosses avant ou après le cinéma ?
- Pendant. Et le mariage ? "

Ma n'amoureuse, elle est un peu comme ça aussi : jalouse, tortionnaire et dominatrice. Mais elle est aussi attentive, mignonne mais faut que je lui dise (NB : ne pas l'oublier), et elle est jalouse. Un peu - beaucoup -, en fait.
Mais je l'aime à la folie grand comme ça, et même que j'veux l'épouser quand je s'rai grand !

J'espère qu'elle voudra bien.


Alors ?

( Cap' ou pas cap' ? )


http://nihil.cowblog.fr/images/yeux-copie-1.png
Je t'ai parlé de ses yeux ?!

Samedi 26 juin 2010 à 1:19

Illness


" Tu sors à cette heure ?
- J'avais prévu de partir aujourd'hui. "

Comme si tout s'était arrêté. Comme s'il n'y avait plus aucune envie, plus aucune émotion capable de susciter la moindre étincelle à travers mes doigts.
Les questions reviennent, me harcèlent :

Me serais-je trompé ?

Je ne peux m'empêcher d'y penser, de me prendre la tête entre les deux mains et de me balancer violemment contre les murs, quitte à y laisser des plumes.
Un ami de longue date, revenu spécialement pour me voir : le Doute, toujours aussi lâche, toujours aussi fort.

" J'ai vu C'.
- Pourquoi tu ne me l'as pas dit ? "

Je n'ai pas pu m'empêcher d'associer son image à la sienne. Comme le manque de clopes m'enverrait son flash à la gueule : je me suis finalement rendu compte que je n'ai ni su oublier son visage, ni même su lui pardonner, à Lui.

Je crois qu'il va pleuvoir.

Mes larmes tracent leur route à travers les creux de mon visage. La fatigue, la tristesse et la joie : je ressens tellement d'émotions, de sentiments, que j'en perds pied, parfois.
J'essaie à nouveau de me détacher de tout cet attirail, ces artifices qui m'empêchent de flancher à la moindre occasion, la moindre déception : je me sens comme un gosse qui dessine à qui l'on a arraché son feutre,

" J'me sens comme un guitariste sans instrument.
- De toute manière, pour ce que t'en ferais... "

Je m'en fous. Je me fous de tout, tu sais ? Parce qu'en fait tout va bien, parce qu'en fait : tout va mieux.
Si les souvenirs me rattrapent, je me projette toujours plus loin devant. L' m'y attend, et je compte bien l'y rattraper.


L'envie d'en finir, d'en découdre et d'exploser...

( Entre ses deux bras. )

Jeudi 17 juin 2010 à 0:49

Carnage


" J'ai l'impression d'avoir raté quelque chose.
- Cassé - quelque chose, tu veux dire. "

Y a rien à comprendre, y a juste que des fois... Je reste un gamin, après tout. Je pense. Je crois...
Qu'est-ce que ça change ? J'veux dire, ça me touche, bien sûr, mais...

Sans aucun sens.

L'espace de quelques heures, se refaire le plein de souvenirs. Retrouver des mois plus tard la même complicité, les mêmes liens et rires qui nous unissaient hier encore.
J'ai mal.

Mal d'aller toujours aussi bien.

C'est dingue, hein.. ? Tout va bien. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Je souffre du manque, toujours autant. Celui que j'évoquais à travers les pages de mon carnet miteux et complètement ravagé par mes crises.
Le Manque, avec un grand M : Celui qui te laisse un amer goût de déjà-vu, tout en restant inexplicable, car si différent. Celui qui te donne envie de dégueuler quand rien ne va plus, celui qui t'endort, quand tout va bien. Qui te réveille, quand le doute s'installe et qui te berce par ses doux mensonges.

Plus de sens.

J'ai toujours l'impression d'à la fois trop en dire et jamais assez. Comment savoir, trouver le juste milieu...


" Parle-moi. "

( Parle-moi comme tu ne m'as jamais parlé.
)

Dimanche 30 mai 2010 à 6:18

Sur un air de...

" Il est 5h du mat', va te coucher miss'.
- A la prochaine. "

Le Soleil se couchait déjà que j'entamais ma nuit. Les bouteilles se consommaient, les clopes se consumaient...
La vague impression que rien ne m'arrêterait plus, désormais. Si j'avais pu me parler il y a quelques jours, je me serais dit que tout irait bien, que ce n'était plus qu'une question de temps avant que les cordes ne me résonnent plus dans les tympans.

" Elle est de qui ?
- T', il me l'a filée avant que je m'en aille. "

V'là que la Lune s'y met. Ses derniers rayons s'évanouissent dans le brouillard de ma piaule. Plus de nouvelles depuis quelques heures seulement que je suis déjà en manque.
C'est grave.

Je suis grave.

Il y a des phrases que je m'interdis parce que déjà dites. Déjà pensées ? Je n'en sais rien, je sais plus. Quelque chose du genre du manque impossible à connaître parce qu'il n'a jamais eu lieu d'exister, mais qui pourtant est là, qui pourtant coule dans mes veines.
T'as beau essayé de gratter tes cordes aussi fort et vite que tu le peux, il te reste là, au bout des doigts.

" 6 heures. Tu vas faire quoi ?
- Raccrocher, déjà. Je vais prendre mon petit-déj' à la gare, tu viens avec moi ? "

Tout ça pour dire que tu me manques. Tu ne le sais peut-être pas encore, ou peut-être que t'en as déjà une petite idée, j'en sais trop rien...
Bref. Je te laisse là pour le moment, et...


Et je te souhaite une bonne journée !

(Sur un air de déjà-vu.)

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