Mardi 26 janvier 2010 à 19:08

A w a y  f r o m  L i f e


" Et toi ?
- Je sais pas. "

Les jours s'enchaînent de plus en plus vite. A peine ai-je le temps de poser mes yeux sur mon écran que la date a déjà été incrémentée d'une nouvelle journée.

La vie comme un rêve. Un rêve incohérent, sans réelle attache.
Ou plutôt, si. Une seule.

La seule.

Celle qui compte. Celle qui me donnait envie de sourire, sans même qu'Elle ne soit là.
Tout s'enchaîne. J'ai l'impression de brûler les étapes.

Est-ce ma faute à moi de vouloir à nouveau être heureux ?

Heureux avec Elle ?
Je dévale la route qui me mène vers chez moi sans même avoir le temps de poser un pied à terre. Tout va vite. Tout s'enchaîne.

Je brûle les étapes.

Je me suis voilé la face si longtemps. A peine quelques jours ici-bas, mais si longtemps là-haut, au-dessus des nuages.
Retrouver tout ça, ce n'est plus vraiment ce qui compte.

Oui, mais...

Pourtant... Tout va bien. Là. Maintenant. Comme ça. Et c'est tout.
Les nuages. La pluie. Le brouillard. Le vent. Et mon Aile.


Elle,
 
(Surtout Elle.)

Dimanche 24 janvier 2010 à 20:33

I  t a l k  t o  t h e  r a i n


" Je sais que t'entends rien. Je sais que tu vois rien.
J'avais juste besoin de te faire savoir que j'allais bien, maintenant. "

Merci.
Merci de m'avoir redonné ces sourires. Ses sourires à Elle. Ce bonheur. Le sien. Le mien. Le Notre.

Je sais pas pourquoi. Et je m'en fous. Là. Maintenant. Comme ça. Et plus encore.

C'est si bon.

Je réapprends tout juste à ouvrir les yeux. A regarder droit devant moi. A la voir. A accepter que ma vie si Elle n'avait pas été là, n'aurait fait que désespéramment tourner en rond.
 
Que sans Elle, je ne suis plus Moi.
 
Si tu m'entends, merci. Même si je ne te dois rien... Merci quand même.
Ce n'est peut-être plus exactement le Bonheur au sens où je l'entendais il y a peu, mais on tend quand même à s'en rapprocher.
C'est mieux que rien.
S'il le faut, je m'en contenterais.

Si tu me vois, alors tu peux voir à quel point je vais mieux. A quel point tout va déjà beaucoup mieux.


A quel point je l'aime.
 
(C'est tout.)

Mercredi 20 janvier 2010 à 23:18

Contre-courant.


" Allo. C'est moi.
- T'as recommencé ? "

Je sais ce que je veux maintenant. Je sais aussi que ce n'est pas facile. Je sais que je fais mal. Peu importe maintenant. Le mal m'empêche d'y penser.
La tête est vide. Quand elle se mettra à se remplir à nouveau de chacun de mes sentiments, de chacune de mes émotions...

Je vais imploser.

Je suis taré. Complètement barré. Je viens de dire "Non", moi-même, au bonheur.
Il est tard, le regret n'est pas encore venu frapper à ma porte.

Attends demain que je me réveille.

J'aurais eu besoin d'un temps pour réfléchir. Mais au fond de moi... Ça aurait été pareil, non ? J'aurais dis la même chose...
J'avais besoin d'être rassuré.

"Si tu veux."

De l'entendre dire que cette fois ça irait.

"Tant pis."

Qu'elle me donne tord.

"T'as peut-être raison..."

Me dire que c'étaient que des conneries.

"C'est mieux comme ça."

MERDE. J'ai envie de vomir. De dégueuler. D'en finir.
D'arrêter mes conneries. De mentir.

"Je vais pas mieux."

Parce que t'es plus là.

"Pourtant tu m'as dit..."

Parce que tu es là.

"Je suis un menteur."

Parce que je t'aime encore.


S'il te plait, rassure-moi...

(J'ai peur.)

Mardi 19 janvier 2010 à 20:53

Anyway.


" Han regarde maman, la dame là bas on dirait un monsieur !
- Ah ouais, quand même. "

Je suis allé voir A', hier soir. Juste avant de me coucher. Il a repris mon crédo, et semble vouloir essayer de l'appliquer à sa manière.
Quand il est venu me voir, alors même que je ne le voyais pas de mes propres yeux, je devinais chacune de ses larmes quand il parlait.

J'espère juste que tu vas mieux.
(et que tu ne fais pas semblant.)

Ah. Et... Moi. Ça faisait un bail que j'avais commencé une phrase par ce mot. Si simple.

Si égoïste.
 
Moi, je vais. Ni plus ni moins. La vie suit son cours. Je marche le long de ma rivière sans trop savoir où ça va, mais c'est plutôt sympa à regarder.
Aussi dingue que ça puisse paraître, j'ai décidé d'arrêter de m'en faire pour tout ce qui bouge.

Pour moi.

Plus rien. Pourtant...
J'en tremble, rien que d'y penser. Je n'arrive pas à être insensible. Je ne veux pas redevenir de marbre, m'éloigner de tous.

Y a juste que des fois, j'ai envie de tout envoyer en l'air.
 
Pas là. Pas cette fois. J'ai peur. C'est normal, après tout. Regarde par où je suis passé. Regarde ce que je suis devenu.
Regarde où j'en suis.
En relisant tout à tête reposée, je me suis reconnu dans ses écrits. Dans les miens, aussi. Celui que j'étais. Celui qu'Elle a connu.

Régression ?

Non. J'avais juste besoin de ça pour me rendre compte de mes erreurs. De ce que je voulais être. De ce que j'étais. De ce je suis maintenant.
Et ça me va.

Maintenant, c'est bien.
Maintenant, c'est parfait.


Quoi qu'il arrive,

(Je veux plus changer.
)

Dimanche 17 janvier 2010 à 20:02

Paroles en l'air.

Quel est donc ce monde étrange,
Dans lequel vivre dérange ?

Une pause. C'était ce weekend. La dernière.
Je vais bien.

Je vais mieux.

J'avais au moins besoin de ça pour finalement me calmer, pouvoir penser à tête reposée.
Ça faisait des jours que je voyais ce point au loin, qui me narguait, sans que je puisse jamais l'attraper.

J'ai décidé de me poser, et de l'attendre. Devenir passif, n'être plus que le spectateur de ma propre vie.
Il est venu me voir. Me proposer une dernière chance.

Le silence.

Je n'ai même pas eu besoin d'y réfléchir une seule seconde. Je l'ai accueilli à bras ouverts, prêt à tirer un trait sur tout ça, pour finalement pouvoir remonter au niveau 0.


Et de 20.

Ça n'a pas été facile. Et, même si chaque jour qui passe je jette un coup d'œil sur ce que j'ai raté, ce n'est plus pour les mêmes raisons.
J'ai senti ces derniers liens se rompre un à un, alors que je me tordais de douleur.

Alors que je réapprenais à souffrir,
Je me suis juste caché pour guérir.

Mais ce n'était pas de ça que j'avais besoin. Me crever les yeux, m'exploser les tympans, ce n'était pas la solution.
Au final, j'avais juste besoin d'être franc avec moi-même. Que c'était juste la première fois que je laissais quelqu'un autant s'approcher de mon propre cœur, et que forcément il y avait des risques.

Alors même si ça s'est mal fini, j'ai bien décidé de tourner la page, mais pas de refermer ce bouquin qui me raccroche encore à ce monde qui me fait si chier, et qui me rend si heureux à la fois.

Alors même si ça s'est mal fini, même si j'en ai souffert : je m'arrêterais pas là.


C'était la première fois.

(Pas la dernière.)
" Nate ?
- Suis-moi. "

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