Mercredi 29 octobre 2008 à 3:21


Souvenirs douloureux.

L'essence même d'une vie qui lentement part en fumée.
Etait-ce si difficile à croire quand je lui disais que je l'aimais ?
Sans doute n'étais-je simplement pas prêt à assumer.
Jamais je ne l'avais cru possible, qu'un jour elle ait pu m'aimer.

Alors aujourd'hui dites moi pourquoi suis-je devenu ainsi,
Pourquoi suis-je devenu si distant, pourquoi ai-je refermé mon coeur,
Quand et comment ce coeur de pierre s'est-il durcit,
Pourquoi ne me reste-il aujourd'hui plus même mes pleurs ?

A l'ombre du mur se rappeler sa voix,
Si seulement j'avais su.
Assis sur ces marches me souvenir de toi,
Si seulement j'avais su, l'aurais-je seulement pu ?

Un soir de pluie se souvenir,
Se souvenir de ces quelques mots :
"Assez je ne veux plus souffrir."
Juste se laisser mourir.


 

Mercredi 29 octobre 2008 à 3:15

Se laisser mourir.


L'essence même d'une vie qui lentement part en fumée.
Etait-ce si difficile à croire quand je lui disais que je l'aimais ?
[...]


J'ai décroché voilà quelques jours qu'elle me demandait si je pensais encore à elle.
"Parfois." lui répondais-je.
Quand je lui demandais de m'expliquer elle se contentait juste de me répondre avec son air innocent que je lui connaissais un simple "Non rien!".

La réalité c'est que j'ai du mal à suivre, je ne possédais déjà pas grand chose à quoi m'agripper qu'elle est venue me sortir de ma tanière avec son simple sourire. Aujourd'hui elle est partie depuis déjà quelques temps m'abandonnant à ces marches sur lesquelles j'étais assis.

Depuis le temps je me suis fait une raison, je me suis dit que ça devait venir de moi, comme d'habitude, et que je n'y pouvais vraisemblablement plus rien.
Je passe le temps à griffonner son nom sur quelque bout de feuille qui me viendrait à bout de main, le souvenir de quelques jours à deux.
Ne me reste aujourd'hui plus qu'une photographie noire & blanc et un simple "peut-être". Soyons clairs, je n'irais plus bien loin avec ce triste bagage.

"Souviens-moi, était-ce réellement pire avant?"


Peut-être pas.
Peut-être si.


Mercredi 8 octobre 2008 à 23:27

Oubliez-le, oubliez-le tout comme il s'est oublié lui-même.


Ne plus vouloir de cette vie.
Juste vouloir se faire oublier.
Pour ne plus avoir à me supporter.


J'intériorise, je ne laisse plus rien transparaître. Et quand la journée se termine, je monte le volume à fond et je me fais exploser les tympans dans le seul but de ne plus pouvoir m'entendre penser.
Susceptible, irritable, énervé, inabordable... à l'intérieur.
En dehors je suis toujours le même, peut-être un peu plus réticent à s'ouvrir aux autres.

-Une ombre se dessine au loin...
-Qui es-tu?
-Je suis toi.-


Juste une prise de conscience du temps que je fiche en l'air avec mes conneries.
Juste se rendre compte en la regardant que je ne suis plus si seul qu'avant.
Juste savoir qu'au fond rien ne saurait remédier au fait que je ne sais plus quelle place occuper.

-La peur me prenait au vente.
Alors serait-ce vrai?
Je ne suis plus que l'ombre de moi-même...-

La prendre dans mes bras le temps d'une chanson, et pouvoir m'oublier le temps d'un instant.
La promesse de la retrouver dès qu'elle en ressentirait le besoin, la promesse d'être à ses côtés en un clin d'oeil...
La seule idée de pouvoir la perdre qui m'effraie à un point encore inégalé.

-Tu ne m'as pas oubliée j'espère?
-Comment j'aurais pu...
-Tu as bien réussi à t'oublier toi-même.-


Malgré ça, la solitude se fait redondante, je suis juste perdu dans cet amas de souvenirs et de pensées...
Se rendre compte que le temps qui passe n'y changera rien, qu'il ne me reste plus qu'à me prendre par la main.
Mais se rappeler que si jamais je n'y parviens pas, il y en aura encore une pour me rattraper.


-Qui était-elle?
-Juste une amie de longue date.
-Merci.

Dimanche 21 septembre 2008 à 1:16

Relève toi, regarde loin devant toi.


-Tu devrais aller la voir tu sais.
-Ta gueule.
-Nan, parce que si t'y dis rien elle saura pas.
-Ta gueule je te dis.


Parce que c'est tout ce qu'il te reste à faire après tout.

Je crois avoir enfin trouvé une raison à mes malheurs. Enfin, c'est beaucoup dire je trouve. J'avais surtout besoin de faire le point sur la place que j'occupais dans ma propre vie avant celle des autres.

Même si j'ai vraiment besoin de savoir ce que je suis pour les autres. C'est assez difficile à expliquer ; je me suis toujours donné cette apparence distance et froide avec les gens, ce qui m'a attiré leur indifférence et ma solitude par conséquent. Malgré ça j'ai toujours eu ce besoin de connaître la place que j'occupais dans leur vie avant même celle que je prenais moi-même dans la mienne.

Enfin de compte, je ne suis pas si dépendant de ça, c'est juste que parfois j'ai... j'ai besoin oui, besoin que l'on soit franc avec moi-même, qu'on ne vienne pas me bercer d'illusions à coups de grands mots et de grands discours quand il n'y a pas lieu.
J'ai juste besoin de cerner ce que je suis, et même, surtout même, quand ça passe par le regard des autres à mon égard.

Enfin de compte, je suis pas si indifférent de ce que j'en ai l'air. Les rêves que je fais la nuit m'ont que bien trop souvent trahis à ce propos.
J'ai peur, c'est simple. Simple et bête à la fois.
Peur de ce que l'on peut penser de moi. J'essaie juste de m'adapter, de plaire oui, c'est le mot.
Mais j'y arrive pas. Alors indéniablement je m'isole. Je m'enferme dans ma coquille et je broie du noir.
On a pitié de moi.

T: "Tu te fais chier?"
Nat': "Oui."
M: 'En même temps il se fait tout le temps chier."
T: "Bah en cours d'éco quoi..."
M: "Nan mais c'est à tous les cours."

Le résultat, il est là dedans. Je passe l'intégralité de mes journées à penser à ce que la vie aurait pu être si je n'avais pas commencé à me prendre la tête à partir de ce jour.
Souviens-toi. Souviens-moi.
Mais aujourd'hui est aujourd'hui et n'est plus hier. Sans quoi la page ne serait pas tournée depuis longtemps. Sans doute ne l'est-elle même pas entièrement, même si j'essaye de l'oublier.

Alors demain je serais bon à quoi ?
Serais-je toujours le même gars qu'on connait pas trop, celui qu'on approche pas par peur d'être exclu à son tour ?

A: "En fait c'est un suicide social de trainer avec nous."
N: "Ouai, surtout parce que je suis là."

Enfin de compte après tout ce temps, l'impression qui m'a été laissé par ceux qui sont venus m'aborder ça a été ça.

Petite apostrophe.
(cliquez pour voir l'image)


Peu m'importe de paraître pour le con ou l'abruti de service, tant que je sais à quoi me fier.
Tout ce que je demande en échange, c'est un peu de franchise, et qu'on arrête l'hypocrisie.


Pitié, ayez pitié du pauvre Nate que personne n'aime.
Pitié, faites qu'elle ne voit pas à quoi j'en suis réduit aujourd'hui...


Jeudi 18 septembre 2008 à 18:58

Je décroche.


I've some mist behind my eyes.
I've some sadness in my heart.
I'm just lost in my head.


J'en ai juste assez de leur pitié, j'ai vraiment pas besoin de ça. Pas en ce moment. J'en ai juste assez de vivre de cette façon. Toujours aussi seul. Toujours aussi isolé. Juste envie de mieux comprendre ce qui cloche chez moi. Juste envie de ne plus être aussi... aussi moi. Juste envie de décrocher. Je veux juste comprendre ce qui m'a fait devenir ce que je suis aujourd'hui, ce à quoi je suis réduit maintenant. Juste pouvoir attirer autre chose que l'antipathie des gens, et même pire, leur pitié. Ne plus avoir aucune attache avec le monde qui m'entoure, n'être aujourd'hui qu'indifférent, même à un de ses sourires.


Juste envie de se faire oublier.
Et pas qu'un peu.

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