Jeudi 28 août 2008 à 23:32

Y a des jours comme ça...


... où on écrit souvent pour ne rien dire. Me concernant c'est plus une façon comme une autre de me détourner de la réalité, me rendre compte que je ne fais peut-être que de me mentir à moi-même.

Qui sait ? Peut-être que ces dernières semaines n'étaient qu'une exagération de ce qui se passe réellement.
Peut-être qu'en fin de compte il ne passe rien, c'est ce que je commence à me dire.

-C'était qu'une histoire d'éclairage, et tu le sais.-

Plus les heures passent, et plus je me dis que tout ça n'était que des foutaises, juste de quoi laisser l'esprit de deux personnes vagabonder un peu. Et quand je dis tout ça... tout ça c'est pas grand chose en fait.

-Si tu continues comme ça, tu sais comment ça va finir, ça en vaut vraiment le coup ?-

Alors la question que je me pose aujourd'hui c'est, est-ce que j'aurais le courage d'ouvrir les yeux ?
Est-ce que j'aurais le courage de lui dire la vérité, de lui dire qu'après tout j'avais juste perdu espoir? Ou alors ne serait-ce qu'un autre de ces fameux moments où mon imagination se plait à me trahir ?

-Réfléchis-y, es-tu seulement sûr qu'une seule de ces deux situations t'apportera ce que tu recherches ?-

Y a qu'à voir ma tête pour savoir où je veux en venir, y a qu'à voir mes cernes pour savoir où j'en suis en ce moment.
Je sais pertinemment que la vie ne sera pas rose, qu'il faut arrêter de croire à ces histoires à l'eau-de-rose made in M6 et que la mienne ne sera sûrement pas jolie à voir.

-Les mots ne trompent pas, on en a suffisamment usé pour savoir de quoi il en retourne avec elle.-

Je me demande simplement si un jour j'arrêterais de me poser des questions de ce genre, à défaut de prendre confiance en moi, confiance dans les autres.


Parce que forcément la question me sera posée, non je ne vais pas bien.
Non je ne me complais pas non plus dans mes soucis, je broie juste du noir... un peu trop souvent.


Jeudi 28 août 2008 à 14:27

Je change, ou pas, peut-être...


Et si ce n'est pas moi qui change, ce sont les autres,
alors inéluctablement, moi aussi : je suis très influençable.


Des derniers jours vécus sans grande conviction, je commence à réunir quelques affaires, on recommence bientôt, on reprend tout depuis le début.
J'essaie de faire comme si de rien n'était, comme si je n'avais pas... changé, oui, passer pour le même gars associable présente quelques avantages.

J'ai abandonné l'idée de me défaire de ma coquille, maintenant je vis très bien avec, "on s'accoutume ou pas" comme qui disait M.
L'idée de paraître pour un mec complètement con et antipathique m'a pas mal séduite pendant les vacances, au moins on ne viendra plus me faire chier avec le boulot à faire pour le lendemain ou pour recevoir un semblant d'aide.
J'ai jamais eu le cran de le dire, mais c'est vrai que des fois un bon "merde à la fin" ne fait pas de mal, ni à eux, ni à moi, au contraire. Rien que pour ça je remercie T' de m'en avoir convaincu.

Maintenant c'est vrai que je commence l'année avec un handicap', je dois me trouver quelqu'un capable de me déposer assez loin. Bon, si je fais ma gueule de con dès le départ, c'est pas gagné, mais je suis confiant.

L'année qui vient est aussi synonyme de pas mal de libertés, j'idéalise sans doute un peu trop les 18 ans à venir, mais c'est l'occasion parfaite pour commencer à faire ses bagages, la famille je n'ai pas de soucis avec, c'est juste que je fais parti de ceux qui peuvent s'en dispenser toute une vie s'il le faut, je n'ai pas vraiment d'attache...

Les amis avec ça... j'ai eu de très bonnes surprises, des petits messages qui font vraiment plaisir.
Pour une première fois j'ai vraiment l'impression de compter pour quelqu'un.

Avec ça je ne sais plus quoi penser de la situation actuelle, celle dont je ne mentionne que très rarement l'existence. Qu'à ceux qui me le demandent en fait.
Je préfère rester discret sur la question, le seul fait qu'elle puisse occuper mes pensées une bonne partie de la journée me trouble pas mal, je préfèrerais juste la voir de mes yeux pour voir ce qu'il en est.
Mais inutile de le cacher, je pense que je suis tombé amoureux.
Mais pas encore... c'est différent.

J'ai pu recroiser quelques têtes de l'année dernière, le ressentiment qui règne est quand même l'indifférence. Je ne sais pas si ça a un rapport avec le fait que je ne les ai pas vu pendant quelques mois, mais j'ai été surpris de n'en avoir pas eu grand chose à faire.
A vrai dire, ce n'étaient pas non plus ceux à qui je tenais le plus.
A vrai dire, ceux là ne sont que deux aussi.

Maintenant, je préfère ne pas trop me faire de bile quant à l'année qui va commencer, je me suis enfoncé dans le crâne que je ne vais me retrouver qu'avec des abrutis doublés d'un égonombrilocentrisme à la taille de leur connerie, comme il en était le cas pour la majorité y a deux ans.
Comme ça, pas de mauvaises surprises, tout de manière ça pourrait pas être pire, ça doit être le prix à payer pour l'année qui s'est passée.

Puis il y a eu cette... altercation? Je vois pas comment l'appeler autrement.
Une embrouille de gamins, je pense qu'on n'en était même pas à la hauteur en fait. Je me demande comment on a pu en arriver là, on en est même venu à... à rien, franchement, ça ne vaut même pas la peine d'en parler.
Je crois que le pire dans ton ça, c'est que ça a touché une de mes amies.
Je sais pas quoi en penser, ça m'avait vraiment fichu les nerfs sur le coup. Je pensais pas que nos conneries puissent aller aussi loin.


Désolé, merci... ce ne sont que des mots.
Quoi qu'il arrive je serais toujours là, à essayer de redresser la barre.
Parce que bon, 17 ans durant, c'est toujours ce que j'ai essayé de faire, je vois pas pourquoi je changerais maintenant.

Mardi 26 août 2008 à 23:34

Comment lui dire...



nothing's wrong. i'm fine, really i am. i'm not upset.

i'm just tired. i'll be fine, don't worry about me.
i don't want to talk about it. just leave me alone.


Je ressors peu à peu de ces journées mornes où rien ne se passait, j'essaie de faire bonne figure, au moins pour les rassurer, au moins pour ne pas l'inquiéter.
Il m'est arrivé d'y penser, bien sûr. Trop même. Des doutes? J'en ai toujours eu. Toujours. Sur quoi? Pas sur ce qu'on pourrait penser, pas sur ce qu'on voudrait penser. Juste... sur tout ça. Elle s'est inquiétée, moi aussi. J'osais juste ne pas le dire.

J'aimerais revenir sur les rêves que je fais, ces cauchemars qui me hantent. Ils sont toujours là. J'ai voulu en parler, mais ils sont tellement... bêtes, inutiles. J'essaie juste de m'en débarrasser, ne plus avoir à m'en inquiéter.
Ce sont toujours les mêmes. A l'écart des autres. Et à l'écart d'elle maintenant. C'est nouveau, mais ça me hante aussi...

Et une vérité qui m'habite, Pas bonne à dire. Qui risque de faire du mal, parce que je ne veux pas la garder. Pas si longtemps, pas tant de temps.
Je sais déjà ce qu'il se passera. Mais je ne peux pas faire comme si il n'en était rien, parce que c'est pas le cas.

J'ai peur. De tellement de choses. Mettre les choses au clair ne serait pas aisé, mais il le faut, pas vrai ?
Je suis fatigué, psychologiquement.
En fait, je pense qu'il serait bon de préciser certains points. Ce que je recherche est difficile à trouver, et quand on pense enfin mettre la main dessus, on a simplement peur que ça s'évapore, que ça disparaisse.


Pourtant si vague et si précis.
Encore faudrait-il tout savoir, encore faudrait-il me comprendre.

Mercredi 20 août 2008 à 5:18

Calme et inquiétude.


Ces quelques jours ont été... particuliers. A leur façon.
J'ai toujours voulu être moi-même, ne jamais changer quoi que ce soit, de peur de m'enrôler dans un cercle vicieux, même si pour ça je devais me faire rejeter des autres.

Alors forcément, on se permet plus ou moins quelques... excentricités.
Mais le principal, c'est qu'on n'a pas à se travestir en un autre personnage que le sien, même s'il a fallu parfois faire preuve de discrétion à certains moments (on ne peut pas se permettre de courir en faisant l'avion dans la rue à toute heure de la journée.).

Tout ça pour en venir au fait qu'aujourd'hui j'essaye de m'adapter, pas de changer non, de m'adapter.
Je vois ça différemment. Plutôt comme... rester soi-même, mais en oubliant quelques traits de caractères.
J'ai essayé de mettre de côté ma bonne humeur et mon charme légendaire (ironie inside, saurez-vous la débusquer?), afin de paraître un peu plus enclin à la discussion.

Bref, en gros, oui j'ai changé. Un peu. Légèrement. Merde.

Il a suffit d'arrêter de croire que la société entière complotait contre nous (moi et ma double personnalité, vous suivez?), qu'elle ne nous rejetait pas, et qu'en fait, c'était bien moi qui me mettait à l'écart, pas l'inverse. (dans le même registre que le fameux "C'est pas moi qui suis arrivé en retard, c'est vous tous qui êtes en avance.")

Aujourd'hui les choses ne sont pas aussi claires que je l'aurais aimé, mais elles se sont néanmoins un peu plus éclaircies.
Je me surprends parfois en pleine réflexion à imaginer un hypothétique bout de chemin à deux, voir pourquoi pas un peu plus.

Je ne suis plus aujourd'hui en train d'envisager, d'émettre des hypothèses. Je sais juste que c'est possible.
Et je sais qu'aujourd'hui, il y a une Elle. J'aurais aimé dire comme je l'aurais fait hier "Peu m'importe de savoir où ça me mènera", mais je préfère maintenant dire "Je voudrais que nous allions le plus loin possible."
C'est vague, confus. Pour Elle, pour moi.

Je ne sais pas ce qu'elle recherche, je ne connais pas ses doutes. Je ne prétends même pas la connaître entièrement, ça, ça me dépasse.
Ce que je sais en revanche, c'est que ça en vaut la peine, de continuer, de vérifier.
Je ne prétends même pas pouvoir dire qu'il y a bien un "Il" pour Elle, mais je pense que c'est possible.

Mis à part ça, des problèmes se posent.
Forcément... la vie n'est pas toute rose.


Malheureusement, mais à la longue, on commence par être habitué.
Mais heureusement, à la longue, on apprend aussi à s'adapter, à surmonter ces difficultés, nos difficultés.


Autre chose, je sais que j'en ai pas l'habitude, mais j'aimerais faire une apostrophe (vocatif inside).
Ces... derniers temps, j'ai eu du soutien, de personnes que je connaissais dont je ne soupçonnais pas la moindre once de sympathie à mon égard, mais aussi de personnes que je ne connaissais ni d'Eve ni d'Adam.

Alors voilà, je ne suis pas habitué à tout ça, à ce que l'on vienne essayer de me remonter le moral quand il est au plus bas, et encore moins à ce que l'on y arrive.
Je déteste citer des noms, ça en met toujours de côté, ceux qu'on oublie ou encore ceux qui ont joué un rôle plus discret et qui mérite quand même leur heure de gloire (quoi que de mon côté... on repassera pour la célébrité, hein).

Alors merci, merci d'essayer, merci de réussir, merci d'être là tout simplement aussi, parce que ça compte d'avoir des gens autour de soi.
Et j'aurais aimé remercier quatre personnes en particuliers.
J'aime pas donner des noms, vraiment. Je sais juste qu'ils et elles verront ce message, à leur égard, alors je me contenterais d'initiales.

A., franchement t'as juste à être là et c'est impec'. Merci.
R., je suis désolé, vraiment. Je sais que ça avait de l'importance pour toi, mais je me suis foiré. Vraiment. Mais pour tout ce que t'a fait pour moi, merci.
M., je te connais depuis peu, et ça fait plaisir de s'évader un peu de temps en temps, de ne plus se prendre la tête, de ne plus être sérieux ne serait-ce que l'espace d'une petite heure. Merci.
C., ça fait combien de temps... une semaine peut-être? Tout ce que je sais, c'est que ça fait longtemps que j'ai pas ressenti ça. C'est sans doute excessif, je prends trop souvent peur à ce que toi tu peux ressentir. Malgré ça, j'espère. Et ça, ça faisait longtemps. Merci.


Je vois pas comment je peux terminer ça.
Remplir mon espace de 25 mo sur ce blog de merci ne suffirait pas.
Mais... merci.

Dimanche 17 août 2008 à 3:06

Welcome back.


Signer ses dessins d'un trait nouveau, ne plus répondre aussitôt à son téléphone, s'assoir à nouveau au bord de la fenêtre.
Des signes plus que des coïncidences pensaient-ils.

Je me suis simplement pris au jeu, en ignorant totalement où mon chemin de briques me mènera, et s'il croisera un jour le sien.
Je préfère simplement éviter ces promesses que l'on ne peut pas tenir, faute de temps.

Malgré cela je persévère, parce que moi j'y crois.
Parce que moi, je veux y croire.

Croire qu'il y aura une porte de sortie au bout de mon couloir, peu m'importe qu'elle puisse être fermée à clef ou non, tant qu'elle peut l'ouvrir.

Simplement avancer en terrain inconnu, mais accompagné pour une fois.
Se dire qu'après tout, c'est peut-être plus simple que l'on ne le pensait.

Mais tu as peur, peur de l'effrayer.
Mais elle est là, pour te rassurer, te dire qu'elle, elle n'a pas peur. Qu'elle a confiance.


Dire pour une fois à quelqu'un de bien réel,
Un simple "Je t'aime", et en retour, recevoir un "Je veux t'embrasser"..


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