Samedi 22 novembre 2008 à 1:16

Remember.


- "Laisse moi comprendre! Dis moi ce que tu penses!
- J'ai... j'ai peur. Peur d'avoir une seconde chance."

- "Je pensais que tu ne pouvais t'ouvrir sur les autres de peur de les perdre.
Mais non, je me trompais.
Tu es simplement incapable de t'ouvrir sur toi-même; et par conséquent, sur ceux qui t'entourent."


Les mêmes rues... la même foule aussi.
Ouais, le coin n'a pas changé d'un pouce. Mais pour autant, je ne pense pas pouvoir déjà te pardonner. Peu importe, tu n'étais pas là ces derniers temps; tu ne l'as pas vu, mais ces dernières semaines ont vraiment été très dures pour moi : apprendre à faire confiance aux autres, mais aussi voir une nouvelle vérité voler en éclats.
Me rendre compte que le monde que je m'imaginais si petit, si étouffant, si vide... n'était rien de tout ça.

[...]

    Je suis fier de t'avoir rencontré.
Tu m'as fait... revenir sur certains points, qui sans toi j'aurais probablement continué d'ignorer.
Tu as été là dans les bons moments comme dans les mauvais, toujours là en cas de besoin, et j'ose espérer pouvoir en faire autant pour toi.

[...]

Comme un passage indélébile, des souvenirs qu'on n'oubliera jamais.
Se perdre au détour d'une rue, apprendre progressivement à se connaître.
Ne pas regretter. Ne rien regretter.

[...]

Je ne peux pas te pardonner, mais je crois en toi.
Je réalise aujourd'hui seulement que d'une certaine manière j'étais dépendant de toi, et que je ne pouvais simplement pas l'accepter.
Mais peu importe, ces quelques heures à tes côtés m'ont rappelé pourquoi je n'avais pas encore décroché.
J'attendrais.




Hey, ai-je dit que j'avais des amis maintenant ?

 

Mercredi 12 novembre 2008 à 22:41

Au revoir au revoir...


Chapeau sur la tête, Trésors à la main,
La regarder partir : cia'o Claire  !


Des après-midis extraordinaires avec lesquelles j'aurais explosé mon quota de sortie et de relation humaine pour les années à venir. Des souvenirs "rien qu'à soi" qu'on se fait et que l'on garde précieusement près de nous.
L'écouter parler, laisser échapper quelques bribes de sa vie, ce à quoi l'on n'est pas vraiment habitué.

On marche, on avance, on recule, on se menace-de-mort, mais surtout, on ne se perd pas.

Peu importe, les heures passent, les journées passent... le Temps passe.
La voir repartir aussi vite qu'elle est arrivée, le sourire aux lèvres.


-Au moins je ne lui aurais pas sabré le moral.-

Bref, n'oublie pas ces chants havrais tel le Chapi Chapo et la drôle de vie du Petit Bonhomme en Mousse.
Et surtout... Merci pour tout Claire.


-Ouai... Merci.-

- Once upon a time, a Firefly met a Ladybird.
You just can't imagine how surprised he was when he saw her giving him a lot of her attention.
Now that she's gone, he made a promise to himself, something like : "Never forget her." -
 

Dimanche 9 novembre 2008 à 0:34

Bonjour bonjour !


Allo oui bonjour, ici Nath' à l'appareil.
-Le temps passe vite. Vraiment très vite.-


Quelques questions, forcément qu'on s'en pose. Des appréhensions, plus ou moins légères. Une idée plus ou moins vague de ce à quoi s'attendre.
Peu importe
, on s'y rend, on place une simple rencontre au niveau d'une promesse.

-Je serais là, c'est tout.-

On attend, on écoute d'une oreille sans trop y prêter attention ce que lui en pense. Voilà pourquoi je ne tenais pas trop à ce qu'il me suive.
On regarde les passants passer, un sourire en coin.
 
-Ah non, ce n'est pas elle.-
-Non plus.-

[...]

-J'ai l'air d'un psychopate à force de sourire.-
-Essaie encore.-
 
C'est elle. On se demande simplement comment ça va se passer (ai-je bien fermé à clef mon côté anxieux dans le placard ?)
On discute de choses et d'autres, comment le voyage s'est passé, On jette un coup d'oeil à l'heure. Le temps passe vite, trop vite.
On repart aussi vite que l'on est venu. Peu importe, on remet ça le lendemain.

Des sentiments précis sur la question, j'arrive pas vraiment à mettre le doigt dessus, encore maintenant. Juste... content, heureux d'avoir cette chance de l'avoir rencontrée.
 

Encore un jour, peut-être un peu plus.
Le temps passe très vite. Trop vite.

Mardi 4 novembre 2008 à 4:05

Faire Face.


http://nihil.cowblog.fr/images/be32102d5f430dac-copie-2.jpg
Juste une baisse de régime.
Reprendre au début...
Une autre chance, qui sait ?



Regarder derrière soi. Se rendre compte du chemin parcouru. Se dire qu'en fin de compte le chemin qui est derrière nous n'est sans doute pas plus pire que celui qui se trouve devant nous. Peut-être même envisager l'hypothèse que celui qui s'annonce pourrait se révéler plus intéressant que prévu.

Saisir une deuxième chance ? Pourquoi faire ? Reprendre comme avant, faire les mêmes erreurs que dans le passé ?
Alors même si j'avais une deuxième chance de reprendre à zéro, où me ménerait-elle ? Je réalise seulement qu'il n'y a aucune raison de recommencer, que peu importe ce que je puisse faire ou refaire, je referais indéniablement les mêmes choix.

Je pensais avoir changé. Mais je n'ai jamais changé, je me suis juste contenté d'aller d'illusion en mirage, de blessure en souffrance.
Je n'ai jamais été tel beau gars ou mec intelligent... A vrai dire, il n'y a jamais rien eu de si spécial en moi. Je me suis détesté, j'ai voulu changer, être... quelqu'un d'autre.
Avec le temps je réalisais simplement qu'à l'intérieur je restais le même petit garçon naïf et craintif qu'autrefois, que quoi j'ai pu faire je restais la même personne que j'ai toujours été.
La vérité c'est que...  je suis terrifié. J'essaie toujours de positiver, de paraître calme et posé, réfléchi et sûr de moi.... juste d'être ce que je ne suis pas.
Je ne veux pas d'une deuxième chance si ça veut dire redevenir cette personne.

Aujourd'hui j'apprends à faire avec ce que j'ai, avec ceux qui m'entourent. Me rendre compte que ce qui façonne le plus ma personnalité ce ne sont pas mes vaines tentatives d'auto-persuasion, mais plutôt ceux sur qui l'on peut compter.
Je m'avance sur un terrain qui ne m'a jamais été si familier, je me rends simplement compte que malgré ce que je tends à croire je ne suis pas si seul que je prétends l'être, et que faute de devoir tout reprendre à zéro, ils m'ont été données des personnes uniques et tout bonnement géniales.

Mais je sais cependant que le plus gros du travail se fera aussi du côté de celui qui tient le stylo, non pas de ceux qui habitent mes feuilles même s'ils y participent énormément. Comme il n'appartient qu'à moi d'écrire comment cet enfant appeuré et effrayé évoluera, et si ce dernier parviendra oui ou non à se débarasser de sa coquille faite de tissus de mensonges et d'illusions.



"-C'est juste que ça ne te ressemble pas.
-C'est juste que tu ne m'as pas vu ces derniers temps. Tu as juste... raté pas mal de choses."

Mercredi 29 octobre 2008 à 3:25

Si tu savais.


I've some mist in my eyes.
I've some sadness in my heart.
I'm just lost in my head.


Les heures passent, la pluie tombe à flot.
Les doutes me rongent depuis tellement longtemps que je me suis laissé submerger.
Le trouble m'envahit, l'incertitude me guette, et mes souvenirs reviennent me hanter.

Le soleil se couche, à l'aube d'une nouvelle nuit qui n'en finira pas.
Me revoilà à nouveau seul, moi et mes pensées,
Triste consolation de constater qu'un jour viendra où je m'envolerais un peu plus loin.

Le vent souffle dans les arbres, une légère brume se lève.
Ma respiration s'accélère, je n'y vois plus aussi clair qu'auparavant.
Cela faisait longtemps que je n'avais pas passé une nuit aussi calme, aucun cauchemar, aucun rêve non plus.

L'averse s'est arrêtée, le vent s'est atténué.
Les doutes sont toujours là, simplement enfouis un peu plus bas.
Je me rappelle de ces moments passés ensemble. Je me demande si elle en a gardé elle-même le souvenir.

Le jour apparaît, les nuages se bousculent.
J'ouvre la fenêtre. Fut un temps où nos regards se croisaient l'espace de quelques secondes.
Aujourd'hui, je ne sais plus qui je suis.

Une légère pluie s'écrase sur les toits, le ciel s'assombrit.
Je ne sais plus qui je suis pour la simple raison que je ne me voyais qu'à travers elle.
Mais aujourd'hui... je ne la vois plus.


Not like before.
Both of us have changed. Why have we been separated ?

~

 
 
[Nihil pose sa plume l'espace de quelques temps. Une panne d'inspiration, des souvenirs douloureux à digérer qui refont surface. Une tâche d'encre dans son livre à nettoyer. Comprenne qui pourra.]

A quoi cela sert-il d'avoir des souvenirs si on n'a personne à qui les raconter ? A quoi bon vivre si on ne le fait pour personne ?
~Réjean Bonenfant & Louis Jacob


 

<< Souvenirs à venir | 14 | 15 | 16 | 17 | 18 | 19 | 20 | 21 | 22 | 23 | Souvenirs passés >>

Créer un podcast