Dimanche 14 mars 2010 à 3:48

Don't forget to breathe


" T'as fais ton choix, et j'ai fait le mien.
- Rien n'a changé, alors. "

3h du matin, et je viens de raccrocher. Juste une mise au point, pour finalement se dire que tout est terminé.
C'est mon choix. Celui de ne plus être.

Celui de ne plus être pour les Autres.

Je n'ai rien dit, mais j'ai arrêté, aussi... Un peu de tout. Ça fait quoi, une semaine ? Depuis que je suis parti. Depuis que je suis revenu. Je voulais pas me bouffer le Temps qu'il me reste avec ces conneries, juste parce que j'ai merdé une fois. Crois-moi, à ma place, toi aussi tu compterais les minutes qui te séparent de cet instant T.

Je veux juste lui montrer que je m'en sors.

Je l'ai croisée, en revenant de... Je l'ai croisée. Elle était avec C', j'ai souri. J'ai souri, de voir que tout allait bien pour tout le monde. J'ai réussi à mettre de côté mon égonombrilocentrisme quelques secondes pour apprécier l'extérieur.

Don't forget to breathe...

J'ai envie de voir de nouvelles têtes. De bouger un peu, prendre le train pour aujourd'hui voir quelqu'un d'autre. D'effacer cet ersatz de sentiment qui m'habite encore. Tourner la page, ou de simplement profiter du Temps avec quelqu'un d'autre.

Si tu m'entends, j'aimerais te montrer quelque chose.

4h du matin, et j'ai ressorti la guitare du placard. Je sais vraiment pas jouer, mais pincer quelques accords, ça me détend... Je ressortirais p-têt ma flûte Maped un de ces 4, je suis plus câlé dessus.

Tout ça pour dire que, 3 heures et une musique plus tard...


La vie vaut le coup d'être vécue.

(Je crois.)

Dimanche 14 mars 2010 à 0:58

Caterpillar


" T'as jamais eu envie de tout oublier, tout recommencer ?
- J'ai déjà essayé : oublie ça, c'est des conneries. "

C'est pas facile de faire semblant. Pourtant, on essaye. On se cache, on invente, on imagine... On s'en fout, parce que ça ne restent que des mensonges. Mais on se planque derrière, parce que ça fait des années que ça dure et qu'on est toujours pas foutu de faire autrement.

" Tu lui manques...
- J'ai plus envie. "

Mais si les cartes ne sont plus les mêmes qu'auparavant, je reste quand même ce gars qui se planque derrière son écharpe. J'ai peur d'être seul, c'est la vérité et tu le sais. Mais... je préfère l'être, juste pour ne plus les entendre.

Juste ne plus souffrir du manque.

Blasé. Comment ils font les autres ? Ils se foutent de tout, c'est ce que l'autre disait. C'est ce que l'autre faisait.
J'ai beau essayé, moi j'y arrive pas. C'est pas moi, ça... Je peux pas.

Elle me manque.

J'avance quand même. Mais ces images, les siennes... Elles sont revenues à la charge. La voir avec cet autre Lui, à ma place. Même avant, j'aurais dû voir le coup venir.
Mais j'ai cette faculté d'être trop naïf, trop bon, trop con. De toujours vouloir voir le meilleur côté des autres, même quand ils m'en ont montré le pire.

" Pourquoi tu ne l'en crois pas capable ?
- Parce que je veux encore penser qu'Il est pas comme ça. "

Je l'ai planté, encore une fois. Comme quoi, contrairement à ce qu'ils ont toujours prétendu penser, je dois être le pire de tous.

Ceux qui sont assez forts pour me pardonner, je leur tourne le dos.
Et ceux qui sont assez faibles pour me mentir, je leur cours après.

P'têt que j'aime ça, au fond. Me savoir mal. Ça me donne une bonne raison de me plaindre. Une bonne excuse pour ne plus sortir de ma bulle.

" C'est tout con mais regarde, ta tête en dit plus sur toi que tu ne pourras jamais en dire : tes cernes racontent que tu dors pas, ou pas assez. Tes cheveux, là... Ils se barrent n'importe comment. Ils te couvrent le visage : tu t'en fous, ton monde s'arrête juste derrière eux. T'as juste pas envie de voir plus loin que ce qu'ils te cachent. Et tes yeux, ton sourire... Ils ont quand même quelque chose de rassurant. T'as pas la gueule à l'envers, tu l'as même jamais eu, je crois.
- Tu me dois quand même un verre. "

Les psy' de comptoir, c'est de la merde. Mais c'est marrant de voir que tout ça, ça ne tient qu'à un fil. Ce que je suis. Ce que je semble être. Il ne suffit d'un rien pour que tout s'effondre, pour que je ne sois plus le même.

J'aimerais l'oublier.

Ce sentiment, à la base de tout. Ça me détruit, jour après jour, heure après heure... A chaque seconde. Pas une seule où je n'en souffre plus. Pas une seule où je n'y pense plus.
Même quand je dors. Surtout quand je dors. Même en dehors.

Un verre. Une clope. Un cachet.

Tu sais ce que ça fait, toi ? De vivre chaque jour en espérant que ce soit le dernier ? N'attendre plus que le jour où tes yeux ne se rouvriront pas, où tes oreilles n'entendront plus ? Où ta voix restera prisonnière de ta gorge sans ne plus jamais pouvoir en sortir...

Assez de mensonges, plus de mots, de faux-semblants ! Marre de cette hypocrisie, cette comédie, cette imposture !


Moi, je...

(Moi je voudrais être mort, des fois.)

Vendredi 12 mars 2010 à 23:28

liFe staRts Here


" Kikoo, t'es bien sur la messagerie de L' ! Tu sais ce qu'il te reste à faire, bisoux !
- C'était juste moi, je suis rentré. "

Je suis rentré, alors... Et rien. Je pensais que ça irait mieux, mais non. C'est même peut-être pire encore.
De voir que mon portable éteint n'a pas sonné une seule fois, rallumé. J'aurais dû m'en douter.

" Cette semaine, je préfère pas qu'on en reparle.
- T'en fais ce que tu veux. Tout de manière ça m'emmerde plus qu'autre chose, moi. "

Rien. Je viens de rentrer, et je suis perdu. Quand ça va mieux pour les autres, quand moi j'essaie de me remonter, ou au moins de rester au même niveau...
Je coule.

J'ai mal. Encore. Physiquement, moralement...
Mon épaule me tue. Je sais pas ce que j'ai, elle doit être fêlée, quelque chose dans ce genre là. Sinon j'aurais trouvé la motivation de m'arrêter à un hosto', non ?

Et Elle, elle... Elles ? Rien. Je sais qu'L. m'attend. Je veux y croire, parce que sinon ça deviendrait vraiment triste. Pathétique.
Quant à l'autre, sa vie continue, alors tu sais... Je crois que je vais en faire autant.
Mais pas avec L'. Pas tout de suite. Je suis encore attaché à l'autre, c'est pitoyable. Je pourrais jamais rebondir là-dessus aussi rapidement. Je peux pas lui imposer ça. Je veux pas lui imposer ça.

Je suis mieux tout seul.

Une petite conversation avec R', sinon. Apprendre que K' a croché sur moi. G' va me tuer, fait chier. J'ai que ça à foutre, moi...
Un mal de crâne d'enfer ce matin. Shooté aux cach'tons. Hier soir, ça m'a pas réussi. J'ai quand même essayé de ramener J'.
La nuit avec W'. A parler, de tout et de rien. L² qui s'inquiétait pour ce qui s'était passé.
F' qui ne s'entend qu'avec moi. Y a pire, alors ? Enfin, lui il n'est pas tout seul.
Et A², qui éveille ma curiosité. Si un jour je réapprends à voler, je pense que je lui devrais.

" J'abandonne, ça ne m'apporte rien de bon.
- T'es juste trop con, c'est ça ton problème. "

Naïf, alors. Je vis encore sur mon nuage, dans le monde des Teletubbies. Là-bas tout allait bien, pourtant.
J'en ai assez de m'en prendre plein la gueule.


Alors pourquoi j'en redemande ?

(Cœur à vendre : usagé, détruit, rafistolé. Contactez nihiL pour + d'infos.)

Lundi 8 mars 2010 à 21:35

L'


" J'aimerais que tu viennes, avant que tu t'en ailles.
- Je suis déjà en bas de chez Toi. "
 
J'ai rêvé, cette nuit. J'ai rêvé de celle qui n'est plus, de celle qui ne doit plus être. Pourtant, j'en ai quand même rêvé. Tout allait bien, comme avant. Un simple quotidien, qui m'a rappelé que même si je le haïssais, il me rendait tout de même heureux.

" Tu peux pas rester.. ?
- J'veux pas rester, non... "

Moi et mes idées à la con. Tant pis, c'est tout ce qu'il me reste : autant que je m'y raccroche.
Mais L' me manque déjà. Cette semaine s'annonce difficile, loin de tout le monde. Loin d'Elle.

" Tu me le diras pas. Même avant de partir, hein ?
- C'est pas important. "

J'ai mal. J'ai mal parce que je mens. Parce que c'est important ? Parce que de pas être foutu d'aligner 3 mots à la con, ça me tue.

" C'est surtout n'importe quoi. "

Mais je pourrais pas. Pas maintenant. Parce que mes émotions ne tiennent pas encore la route, je refuse de lui mentir ce sur quoi je suis même pas sûr...

Elle m'a tué, l'autre. Je n'ai pas eu envie de me relever, tu sais ? Puis t'en vois une Autre qui, Elle, a de vraies raisons de pleurer. Mais qui s'en fout, qui tient quand même parce que ça sert à rien de s'apitoyer sur son sort.
Alors tu la suis. Et tu lui parles. T'apprends. Et t'as aucun doute, aucun. Une confiance aveugle, tu crois tout ce qu'on te dit. Tout ce qu'Elle te dit. Quelque chose de différent que tu pensais perdu depuis que tu avais toi-même joué à ce jeu. Depuis que tu avais toi-même perdu à ce jeu.

" Je sais pas comment tu fais.
- Je t'aime : ça me suffit. "

T'avais vraiment décidé de m'emmerder jusqu'au bout, hein ? Je sais pas comment tu fais. Je dois être le gars le plus instable sur Terre, et il a fallu que tu t'accroches à moi.


Surtout maintenant.

(See'you later, Lili.)

Dimanche 7 mars 2010 à 20:52

Black Sunday Afternoon


" Je crois que je ferais mieux de te laisser.
- Je suis désolée... "

Pourquoi ? Qu'est-ce que tu as à te reprocher ? Rien, absolument rien. Je suis juste pas foutu de me poser, d'oublier. C'est moi qui t'impose ça, merde ! Pourquoi tu t'excuses à tout bout de champ ? T'y es pour rien !

" L' m'a appelée. Qu'est-ce que t'as foutu, Nate ?
- J'ai juste besoin d'une semaine... "

Je m'en vais. Je laisse tout tomber, le temps de quelques jours. Je m'en vais loin, très loin. Suffisamment loin, suffisamment longtemps pour que chacun puisse faire comme s'il ne s'était rien passé.
Et puis, on verra bien après. Si je suis capable de continuer comme ça encore longtemps, ou si je suis resté le même. Le même, avec ses émotions, ses envies, ses sentiments : tout ce que j'essaie de refréner.

" Putain, tu fais chier ! Elle avait juste besoin de toi ! C'est trop te demander ?
- J'arrive. "
Je m'en vais. Je m'efface pour les prochains jours à venir. Je n'écris plus. Je ne parle plus. Je n'écoute plus.

" Arrête ! Tu la connais, et ce que tu fais avec Elle, c'est dégueulasse !
- Je l'avais prévenue !"

Je ne vis plus.

" Tu crois quoi ? Qu'ça excuse tout ? Mais tu te fous de la gueule de qui !?
- De moi, j'crois. "


Si vous avez besoin de moi,

(Cherchez le mec qui s'enfile une binouze dans un pub irlandais avec un leprechaun.)

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