Mardi 23 février 2010 à 19:45

Nothing to say ?


" Tu crois qu'ils se doutent de quelque chose ?
- Tu m'as offert un paquet de chips, t'as oublié ? "

Fatigué, épuisé. Tant moralement que physiquement. 5h de sommeil en deux nuits, je bats des records.
C'est pas que j'ai pas envie de dormir, au contraire. Je me retourne pendant 2 à 3 heures, facile ! dans le plumard, sans trouver quelconque trace du Marchand de Sable sous le duvet.

Et je rêve. Je sais pas de quoi, mais je rêve. Ça me réveille, et ça me rend dingue.
Une vie parallèle à la mienne, qui m'épuise.

Quelques phrases, à la limite...

C'est pas grave. Je retrouve petit à petit chacune de mes pensées.
Je guéris. Je passe outre. Ça ne m'atteint plus, comme ça l'était déjà avant que je me lance dans le vide.
Je sais que je suis toujours en chute libre, quoi que j'en dise. Mais plus les semaines passent, et moins j'ai envie de me rattraper.

J'arrête de me prendre la tête. J'arrête de m'énerver, de penser, de réfléchir. Je laisse couler.
Non, je ne prends plus sur moi. Juste un soupir, et je tourne le dos sans ne plus jamais me retourner. Je vis.

Ni plus ni moins.

C'est dans ces moments là que t'es heureux de vivre. Un coup de fil, un texto'. Même en plein cours, tu retrouves le sourire.
T'es juste heureux de savoir qu'en dehors des Autres, il y en a encore d'autres. Et putain, ça... Y a pas de mots.

Pas de sentiment.
 
J'ai repensé à ce que je lui ai dit, l'autre jour.

" T'y peux rien, et moi non plus. Pas pour le moment.
- Arrête de te prendre la tête avec ça, Nate. Je gère ! "

J'ai repensé à ce que je lui ai dit, l'autre jour.
Au pourquoi je l'ai dit. Et cela fait maintenant deux jours que je doute.

Tant pis, tant mieux ?
Je serai là, ça changera rien. Ça fait juste deux fois qu'on me fout dans cette situation. Je me suis foiré la première,


La deuxième...

(Je crois que j'ai un coup de fil à passer.)

Dimanche 21 février 2010 à 21:41

That's all about friendship, my Poor Little Thing'


" Nan, mais t'y es carrément pas, là ! Nate, putain : t'abuses.
- Je te recouvre de matière fécale, si t'es pas contente ! "

Une phrase, qui maintes fois répétée, commence enfin à prendre du sens. C'est parti de rien, une histoire d'homosexualité refoulée, de paquet de chips, un barbecue sur la plage, ainsi qu'une vague histoire de télétubbies mégalomanes venus conquérir le monde.

Puis un coup de téléphone, alors que je me rinçais les tifs'...

" Tu peux pas aller te faire foutre 5 minutes ?
- Je serais payée combien ? "

Putain, je rêve.
" Tu branles qui cet après-midi ?
- Je suis censé bosser. "

J'étais.

" T'étais. 15h, à l'HDV.
- J'ai mon mot à dire quand même, nan ?

Une phase qui maintes fois répétée, commence enfin à prendre du sens.
Je sais ce que je veux.


"Nan !"

(That's what I call - "a lovely day".)

Samedi 20 février 2010 à 23:37

J az z


" Alors ça se résume qu'à ça, tes journées ?
- Aujourd'hui seulement. Sinon, je dors aussi d'habitude. "

Un ras-le-bol. Un coup de sang. Assez.
J'ai rien à dire. Rien à penser. La tête est vide. Le cœur aussi. Rien, rien de rien. Je suis mort de l'intérieur.

Qu'on le veuille ou non, chacun prend ses distances. Parce qu'on aurait des centaines de choses à se dire qu'on se les cacherait quand même. Parce que c'est plus comme avant.
J'en ai marre.

C'est comme ça.


" Tiens. Tu me diras quand même comment t'as fait pour perdre MON numéro.
- Bah, tu vois, je crois juste que j'avais mal attaché sa laisse. C'est qu'ça court vite, ces trucs là, tu sais ? "

Je compense comme je peux. Puis c'est surtout que j'étais pas très clean, ce soir là. J'ai dû le perdre en ravageant l'appart' avec Nat., je suppose.

J'ai envie de rien. Vraiment.
Juste de me poser là, dans un coin, comme cette soirée. A me foutre du Katché et autre Armstrong plein la gueule.


Y a que là que je fais pas de connerie.

(Je me casse !)

Samedi 20 février 2010 à 20:13

Bloody Eyes


" Eh, tu pleures ?
- Non... Nan, je pleure pas, Nate. "

J'ai mal. Je suis fatigué. Je pensais vraiment que tout ça s'arrêterait une fois que j'aurais dit stop, mais non.
Au contraire, on en est loin. Peut-être même encore un peu plus qu'avant. Pourtant... Ce qui est fait est fait, pas vrai ? Pas de retour en arrière. C'est pas possible. C'est plus possible. Ce n'est pas un jeu, hein ? Ça ne l'a jamais été.

De toute manière, j'ai été clair là dessus, avec Eux. J'arrêtais d'écouter mon cœur, et en échange on oubliait.
Tous.

" T'as beau te dire que la vie ne s'arrête pas là...
- Ta gueule. Franchement, Nate : ta gueule. "

Je ne sais plus comment faire. J'ai tout perdu. Mes sentiments, mes émotions, ne serait-ce que le simple contact avec les Autres...
Je peux plus. J'ai plus envie. J'ai plus envie d'avoir envie.

J'ai juste envie que tout s'arrête.

Un "entre-parenthèses" où me réfugier. Où je ne pense plus. Où je ne vis plus. Une pause ininterrompue.
Un endroit où me poser, des cordes assourdissantes, la fumée aveuglante... Juste comme c'était.

Comme c'était, c'était bien.
 
Le métal qui résonne dans ma tête, les cordes qui vibrent mon cœur. Le rythme en parfaite harmonie avec les pulsations de mon âme.


Mon corps qui s'abandonne à Lui...

(J'ai mal.)

Mardi 16 février 2010 à 22:57

O n e  W i n g e d  A n g e l


" Je suis détestable.
Je viens de lui broyer ce qu'il lui restait d'espoir. "

Je me suis arraché une de mes ailes, ce soir. Un cri de douleur, qui transperce la nuit, qui transperce mon cœur.
Est-ce que ça fait une différence ? Je crois pas.

Je l'ai tuée, comme je me suis tué.

Je l'ai perdue, pas vrai ? Quoi qu'Elle en dise, je l'ai perdue.
Je flippe. Un frisson qui parcourt ton corps.

J'ai peur.

T'as beau te dire que la vie ne se résume pas qu'à ça, t'as quand le même le sentiment que ça, c'était ce qui s'en rapprochait le plus.

De la vie.

Et tu l'a simplement dégagée d'un revers de la main.

" Est-ce que tu te rends compte de ce que tu fais ?
- Du mal que je fais ? "

Je te demanderais même pas de te mettre à ma place. Parce que ça sert à rien.
Parce que tu comprendrais pas.
Parce que moi, même moi, je comprends rien...

" De ce que tu fais.
- J'en ai une idée."

Alors pourquoi je le fais ? Mes motivations ?
Indescriptibles. C'est comme ça, et... J'aimerais te dire qu'il y a pas de raison, ça serait toujours moins dégueulasse que de ce que je t'impose maintenant.

Je suis pas fait pour m'imposer. Je peux pas.

" Moi, dans toute ma splendeur.
Je vis à travers les autres, c'est pas nouveau. "

Eux, et rien qu'Eux.
Elle, et rien qu'Elle.

" Je prends sur moi pour que les autres soient biens.
Une vie par procuration. "

Ça sonne si faux. Et pourtant, on se rapproche tellement de la réalité.
Le dénouement final, de toute cette hyprocrisie ?
Ça ne tient pas. Ça ne tient jamais.


Est-ce ma faute d'essayer ?

(Sûrement.)


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