Mercredi 3 mars 2010 à 0:27

Life is Funny !


" J'me rappelle dans ce train, avec ces filles-là...
- C'étaient le meilleur moment de ma vie' ! "

On revient sur sa parole, finalement. Et le lendemain même, en plus. Je sais pas comment j'ai fait. J'étais tout seul, devant des photos. Un sourire en coin, et le déclic.
Comme si l'on t'avait poussé dans le vide, du rebord de la falaise.

Mais c'était pas cette sensation d'opression, de mal-être. C'était... Le bonheur. M' me l'avait dit, la première fois. Quelque chose du genre "tu t'en fous de maintenant, tu sais juste qu'avant, c'était bien !".

J'ai décidé de tourner la page. Elle a réussi, elle, alors pourquoi pas moi ? J'étais pas le plus à plaindre. Je mets juste davantage de temps à retomber sur mes pattes, moi.

J'ai aussi décidé d'arrêter mes conneries. J'ai juste frappé un grand coup, hier, en les croisant. Une dernière, rien que pour l'enterrer.
Et... Je vais voir L', demain. Qu'on mette finalement les choses à plat. Je pense pouvoir effacer ce qui me bloquait, maintenant.

C'était juste une question de timing.

Ça m'ennuie quand même. Si je disparais d'ici quelques mois, je m'en voudrais de tout larguer maintenant, même si L' est au courant.
Et quant à T'... Je suis content de pas l'avoir écoutée. Je sais qu'il ne m'aurait jamais tourné le dos, mais ça l'aurait blessé que je le balaye de ma vie. Une simple promesse, maintenant. De jamais se lâcher, parce qu'en être arrivés là, c'était quand même assez awesome.

A'. Je me suis bouffé la claque de ma vie, juste pour me rappeler que je comptais, moi aussi. Je l'aime, comme un mec peut en aimer un autre. Comme un gars comme moi peut aimer, aimer de toute son âme... voire même encore un peu plus.
C'est ce genre de relation qui te permet de vraiment te repérer, dans tout ce merdier.

" Si t'étais pas venu, je me serais jeté sur les rails !
- Y a plus de train ici. "

Alors.. ? Je continue. Je ne m'arrête pas. Je peux pas m'arrêter. Ecrire, et lire aussi ! c'est moi. Abandonner ça, c'est me lâcher moi-même. Alors pourquoi arrêter la clope, les cachets, et autres psychotropes indéterminés si c'est pour ne pas être foutu d'arrêter complètement ?

Hein, ça sert à quoi ?

Tout va bien. Ou, on essaie du moins. Le genre de phrase qui rendrait F' dingue. Le genre de parole qui ferait marrer L². Le genre de pensée qui inquièterait R'.
Et les Autres. Les Autres -1. Parce que j'ai décidé que c'était ainsi. Que j'arrêterai de me faire du mal inutilement. Je pensais avoir été assez remonté pour pouvoir m'enfoncer une énième lame dans le cœur.

Bah nan, je suis pas Superman.

Merde.

C'est pas grave. Je cherche plus de ligne de conduite, ou de philosophie à la con. Ça me gave. Ça me prend la tête. "Je sature !", qu'y dit, A'. Je vis au jour le jour.
Je prends mon pied.

J'y arrive maintenant !

J'aime la vie. J'aime ce que je deviens. Physiquement, mentalement...


Je change,

(Je m'assume enfin.)

Samedi 27 février 2010 à 22:53

Good night.


" Eh, vieux ! Je te réveille ?
- Oui. "

Pas ce soir, pas envie, et... C'est la dernière nuit qu'il me reste avant un peu moins d'un mois.
Pas de soirée, pas d'alcool, pas de fumée, pas de bonne bouffe, ni de rire ou de musique.

" Tu sors pas mal en ce moment, hein...
- Pas tant que ça. "

Si. Bien sûr que si. Parce que je cherche, je passe des nuits entières à chercher ce que j'ai perdu, sans vraiment le vouloir d'ailleurs.

Ça me tue.

Puis ce coup de fil, alors que je venais à peine de mettre un pied loin de tout ça.
Pour... j'en sais rien. Je lui avais dit que ça me travaillerait pas, et c'est vrai : sans déconner, je pensais plus à mon oreiller, à ce moment là.
Mais au réveil, c'était différent. Sans vraiment l'être.

Je vois que tout va bien, qu'Elle va bien. Alors pourquoi m'appeler ?
J'en sais foutrement rien.
Moi... rien n'a changé. Même si je lui ai demandé d'oublier ces quelques mots, je me suis fait une raison, moi aussi. J'arrête simplement de vouloir essayer.

Plus de prise de tête.

Plus que quelques mois, avant de tout plaquer. Avant de me barrer. On efface tout, et on recommence.
Oh putain, combien de fois ai-je dû dire cette phrase... Pourtant, cette fois c'est pour de vrai. On attend de terminer ce qu'on a commencé, et on se barre. Loin, très loin.

Ne plus rien savoir, juste... Partir ?

C'est plus fort que ça, même. C'est pas qu'une nouvelle vie, c'est vraiment repartir de zéro. Hier encore, je t'aurais dit que c'était qu'un rêve, mais là...
Là, c'est devenu le seul truc qui me permet de tenir.


De savoir qu'on n'existera plus.

(Plus ici.)

Jeudi 25 février 2010 à 23:56

Mitigé.


" T'avais pas dit que t'arrêterais ?
- Je dis beaucoup de choses. "

Une nouvelle chute, reprendre ce que l'on pensait terminé, abandonné.
Abandonner ?
J'ai à nouveau remis la main sur ça. Parce que ça n'allait pas. Juste que... que j'en avais besoin.

Tu comprends, ça ?

Même si "tout va bien", je dois reconnaître que tout ne tourne pas forcément comme je le voudrais. J'avais besoin de me poser quelques minutes, de faire le vide.

" On termine la soirée chez M'.
- Sans moi, je tiens plus debout. "

J'hésite. Sur pas mal de choses. Des choix, des questions, des envies.
Même si j'ai choisi aujourd'hui de ne plus les refréner, je ne peux pas me lancer dans le vide à la moindre occasion.

Il n'y a pas que moi, je ne suis pas tout seul. Ce que je fais, ce que je dis... Ça les touche aussi.

Une sorte de dommage collatéral.

Ils comptent. Tous autant qu'Ils sont.
C'est la première fois de ma vie que je pense comme ça.
C'est la première fois de ma vie que je n'ai plus envie d'abandonner qui que ce soit.

Je regrette.

Ils sont venus me chercher à la fin des cours. Je les ai vus, et ces souvenirs, ces sentiments sont revenus à la surface.
Comme s'ils émergeaient enfin d'outre-tombe, après avoir été ensevelis sous des années de poussières. Comme si chaque émotion qui remontait me tailladait le cœur au passage.

Je suis triste. Mais j'ai décidé de ne plus jouer à ce jeu débile.
Je suis qui à la fin, pour me permettre de jouer avec les sentiments d'une Autre ?

Je suis triste. Mais j'ai décidé de ne plus me mentir : je ne le fais pas pour moi.
Et, oui, c'est ce que je crois être le mieux. Pas forcément pour moi, et, quoi qu'Elle puisse en penser, je pense qu'Elle, elle a besoin de ça.

De cette liberté, de pouvoir vivre.

Quant à moi... Il n'y a plus vraiment grand chose qui m'intéresse. Nombreux sont devenus ceux qui marchent à mes côtés, mais...
J'ai plus l'impression que je pourrais tisser de ces relations, aussi intenses qu'elles pouvaient l'être, avant.

Je m'accroche à ceux qui me connaissent. Si je réduis ce nombre, ça réduira les dégâts.


C'est ce en quoi je crois, cette nuit.

(Je vais mal.)

Mercredi 24 février 2010 à 18:16

It's gonna be...


" Nan, mais c'est un peu comme si je te disais "nique la reine", quoi.
- C'est qui, Nick Laren ? "
 
T'as beau dire ce que tu veux, t'as beau te plaindre autant que tu veux, y a des fois faut juste savoir se poser, et regarder ce qui t'entoure.
Ceux qui t'entourent.

T'as peut-être pas autant d'affinités qu'avec d'autres, mais ça se construit.
Et tu passes de bons moments. T'arrêtes de faire ta gueule de con, t'as passé ta crise d'ado' asocial, et tu commences à t'ouvrir sur le monde.

Le monde qui s'ouvre un peu plus sur toi, aussi.

J'ai peut-être pas, sûrement même, la vie rêvée, mais je commence à y prendre mon pied, perso.
Ça commence par une engueulade, un barboc', une soirée, une clope, une bière à la main, une autre qui te fout tes tifs en l'air, un paquet de chips, un galet de neige, faire peur aux gamins dans la rue...
Des mots, des pleurs, des rires, des conneries à n'en plus finir.

Ça, et tellement plus encore.

Je sais très bien ce que je fais. Et... ça a le mérite de marcher.
Tout n'a jamais fonctionné que dans un sens, il est temps que ça se termine.

C'était qu'une transition.

Vendredi soir prochain, encore une fois. Avec Eux, avec Elles, avec...


Ne pas tourner la page,

(Simplement la déchirer, en se marrant comme des cons.)

Mardi 23 février 2010 à 22:47

I'm leaving.


Tu prétends que tout va bien, alors que non.
Ignorer la vérité fait-il de moi un menteur ?

J'abandonne. J'ai essayé de faire des efforts, mais ça ne mène à rien. Je sais pas ce qu'elle veut, ce qu'elle cherche.
Je suis fatigué.

J'avais besoin de parler, et elle s'est enfuie. J'avais des questions, elle des réponses, mais il n'y aura aucun jeu de telle sorte ce soir.

Peut-être même...

J'ai de la chance, que ces derniers jours m'aient offert de quoi me raccrocher, alors que je me re-laissais tomber.
Je sais pas ce que j'avais en tête. Mais je sais que...

Je suis pas comme ça. Je pourrais pas indéfiniment aller de moi-même vers les Autres, même s'ils comptent plus que tout.
Parce que c'est comme ça. Parce que si l'on compte vraiment, on n'a pas à s'inquiéter d'une journée sans nouvelle.

Me fais pas le coup des 3 jours.

Je ne connais pas la suite des évènements. Je sais juste que de mon côté, les prochains jours seront plutôt chargés.
Nouvelles, pas de nouvelle...
J'aurai pas de quoi m'ennuyer.


Mais de m'inquiéter ?

(Ça dépend de qui.)

<< Souvenirs à venir | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | 11 | 12 | 13 | 14 | Souvenirs passés >>

Créer un podcast