Jeudi 7 août 2008 à 0:18

Contact et Solitude.


Il parlait d'un isolement volontaire, sans doute de quoi se replier un peu plus sur lui-même... ça me laisse toujours perplexe, il n'est pas du genre à se couper du monde sans raison. J'ai déjà ma petite idée là dessus, sans doute n'aimerait-il pas l'entendre, je vais me garder d'en parler ici.
Quant à moi, à vrai dire, cet isolement... je l'ai jamais voulu.

Mais quoi qu'il en soit, que je le veuille ou non, c'est ainsi que ma nature ressort peu à peu.
Les contacts que j'entretiens désormais avec l'extérieur comme j'aime l'appeler s'amenuisent à vue d'oeil, et ce n'est pas forcément sans me déplaire.

Je passe mes nuits plus seul que jamais, moi qui n'arrive jamais à m'endormir avant le lever du soleil...
Ce n'était censé durer que quelques jours, une semaine tout au plus. Le genre de truc dont tu n'as absolument rien à carrer, mais voilà qu'au lieu de passer la nuit à moitié accroupi sur ma chaise devant un écran qui me cramait les yeux à taper sur un clavier, je me retrouve maintenant allongé dans le noir le plus complet dans ce qui me sert de lit, un matelas surmonté d'un duvet.

Je vais de péripéties en péripéties ces derniers temps, plus seul que jamais. Je ne sors même plus de ma chambre, si ce n'est pour sortir mon chien l'histoire de 5 minutes sous la lune qui a de quoi se foutre de ma gueule... je deviens parano.

Ce soir il me manquait pas mal d'écrire un peu, je réalise plus que jamais qu'après tout j'écris pour évacuer, et non pas pour de potentiels lecteurs.
Et... aussi parce que j'aime ça à vrai dire.
Ecrire encore et toujours...

En ce moment c'est un surplus d'ennui qui m'anime, la seule occupation qui rythme ces vacances dénuées d'intérêt sont les maigres discussions que j'entretiens la nuit tombée avec deux de mes "nombreux" amis. Sans doute les seuls auxquels je ne fais pas peur.
Je peux le dire, si ces deux là n'étaient pas là, je ne parlerais à plus personne exepté mon chien qui daigne encore me répondre.

Et puis en dehors de ça, il y a Elle maintenant. Plus le temps passe, plus je me surprends à lui confier de plus en plus de détails sur ma vie, des anecdotes dont je n'ai jamais parlé à personne. Parfois importantes à mes yeux, sans doute anodines aux siennes, elle écoute encore et toujours.
Un mot glissé par ci, un autre glissé par là.
Je me demande vraiment ce qu'elle cherche à me faire comprendre. Les contacts sont presques réguliers... il faut vraiment que j'arrête de voir un complot machiavélique derrière tout ce que je vis.
Vraiment.

Sinon j'écris une sorte de roman en ce moment. Une sorte de mélange entre réalité et fantasie.
Bon, je suis d'accord, ça n'avance pas vite. Tellement d'idées fourmillent dans ma tête, en passant des aventures que je m'imaginais quand j'étais dans les chiottes où j'étais le super héros qui sauvait encore une fois le monde qui n'en savait rien, aux rêves que je fais pendant mes nuits de plus en plus courtes..

Franchement, si vous saviez les rêves tordus que je fais.
Le dernier m'a vraiment stressé. Honnêtement, je crois qu'il réfletait vraiment les craintes que je me fais. Je me tisse un cocon, je m'isole de plus en plus. Et malgré ça ma plus grande peur est de finir seul comme je l'ai toujours été quelque part. Ils étaient tous là. J'étais en face. Ils riaient. Tous. Je les appelais, ils ne me regardaient même pas.
Bordel, tu te crois au dessus de ça, alors qu'en vérité ça t'affecte vraiment. Merde, à mon réveil j'avais presque les larmes aux yeux...

Mis à part ça, je commence à rire peu à peu de ma situation. Ouai, vaut mieux en rire qu'en pleurer, auquel cas ça serait grave quand même. Quoi que les sarcasmes de la famille, oncles et cousins, commencent légèrement à m'irriter, je me suis toujours retenu, mais y a des limites à pas franchir et certains vont trop loin avec les miennes.
C'est une promesse que je m'étais faite il y a longtemps déjà. Rompre tout contact avec eux. Juste le plaisir de réussir là où tous ces imbéciles ont échoué. Dans la vie tout simplement. Juste le plaisir de leur montrer que celui qui était condamné à errer seul dans sa tanière était capable de réussir, juste avant de me barrer en claquant la porte.

Les dernières nouvelles de la semaine sinon?
Bof, j'ai fait ma BA pour le restant de l'année, j'ai sauvé un moineau de la gueule du chien des voisins. Sans doute l'aurait-il bouffé si je l'avais pas sorti de là avant qu'il arrive, èh.
Ah oui, moins glorieux sinon, j'ai sombré dans les méandres de la télé réalité. Je défie quiconque, je dis bien quiconque, une fois coupé du monde extérieur avec pour seule animation dans la nuit la télé et le chien qui hurle à la mort, de ne pas zapper au moins une fois sur la Une pour zieuter quelle tête ont ces fameux candidats d'une émission que je ne citerais pas, qui commence par "Se-" et qui finit par "-cret Stroy". Toujours est-il que j'y ai été poussé par une amie sournoise avec qui je discute pendant l'émission par sms... Ah, qu'elle est belle la jeunesse!

... Trois heures et vingt et une minutes. Il vient de se coucher. J'ai pas vraiment eu l'occasion de m'étendre sur le sujet, mais il est quand même verni ce mec. Il s'en rend pas compte... ouai c'est vrai au début de l'année on était pareil, mais faut dire qu'il a pris un peu plus confiance en lui-même. Et la différence elle est où dans tout ça? Bah allez lui demander, il est à la limite de la polygamie ce crétin! (humour humour)
Alors forcément, quand il me parle de se couper du monde, j'ai du mal à comprendre où il veut en venir... j'avais même songé à la possibilité qu'il cherchait un peu d'attention, mais c'est pas possible il en a déjà pas mal quand même. (c'est là dessus que j'entends M. me dire que sous sa carapace de garçon charmeur il a un tout petit coeur sensible qui lui aussi sait battre à l'agonie... bon dieu, on a parfois des avis totalement opposés mais tu me manques vraiment, petite!)

Plus le temps passe et plus je deviens nerveux. Il parlait d'un état de manque. Èh, sastombe n'en suis-je pas loin?

-Dans sa chambre tropicale, y vit un étrange animal.
Hoopa hoopa c'est lui, c'est le vieux Natenaki!-

Ça y est, c'est fait, je suis définitivement inapte à la vie en société, catalogué fou à lier, sur ce je vous laisse, bonne nuit à tous et à la revoyure!


Pourquoi ne pas avoir donnée signe de vie pendant un mois?
Plus d'internet.

Lundi 7 juillet 2008 à 2:12

Besoin de rire...


Envie d'un sourire, envie d'en découdre une fois pour toute.
J'ai toujours été là pour les autres, dès lors qu'ils me semblaient tracassés, ennuyés, tristes, j'ai toujours essayé de leur remonter le moral à ma façon.

Quant à moi ce soir j'ai juste besoin d'évacuer, je cumule tant et tant, depuis bien trop longtemps, j'ai peur qu'un jour ça explose, que les paroles fusent, et sur une mauvaise personne.
Je ne tiens absolument pas à emmerder les autres avec mes soucis, franchement, à quoi ça mènerait, j'ai toujours été apte à me démerder tout seul depuis déjà tout petit...

Seulement des fois il faut que ça sorte, à ce moment là je pars m'isoler pour de bon dans un coin paisible toute la journée à ruminer mes pensées...
Mais je commence à croire que ça ne mène plus à rien. Marcher toute la journée ne me détend plus autant qu'avant, il m'arrive même parfois de revenir plus énervé qu'à mon départ...

J'ai toujours considéré mes problèmes comme secondaires, j'ai toujours mis ceux des autres en avant vis à vis des miens... mince, j'en peux plus maintenant.

[Une grande bouffée d'air]

Tant d'absurdités dans la tête, tant de... de conneries à dire.

Je suis désolé, encore et toujours. Mais y a des fois ça ne suffit plus.
Désolé de ne pas encore être prêt à m'ouvrir totalement, à me confier à qui que ce soit, même à mes plus proches amis.

Y a des fois où je regrette vraiment certains moments du passé, je ne souhaite plus qu'à les effacer de ma mémoire, ces souvenirs si importants et si bêtes à la fois.


Depuis tant de temps je vais faire comme j'en ai pris l'habitude...
Simplement faire avec.

Vendredi 4 juillet 2008 à 1:21

Conversation d'une autre nuit.


Nihil, Linih, des noms, rien de plus?

Ou peut-être pas.
Simplement un endroit où se réfugier sans avoir à expliquer son comportement lunatique, qui d'un soir à l'autre ne change que trop souvent.

Aujourd'hui je m'affiche plutôt Linih, qui est-ce, pourquoi, laissons les autres en juger.

Néanmoins je m'éclipse aujourd'hui derrière un groupe de 15 personnes, peu ou bien nombreux vous en conviendrez, qui je n'ai, je pense, jamais remercié pour l'année que j'ai pu passer.

Aucun évènement majeur de ma vie, que dis-je, si bien sûr, plusieurs même, mais aucun, je dis bien -aucun- soucis digne d'être dit important, ne s'est manifesté dans ma vie.

Egoïste?
Non, pas ce soir. Pas cette nuit. Plus maintenant?

Alors maintenant, rien que pour ça, je vous salue bien bas, et ne vous remercierais jamais assez de m'avoir permis de vivre une année comme celle-ci, où malgré les impressions ai-je pu resté renfermé sur moi-même.
Rien qu'à titre d'exemple, il y a un an, jour pour jour, je n'aurais jamais eu l'idée, l'état d'esprit, la maturité (ou non) d'entreprendre ces écrits, permettre à des "inconnus" (ce que vous étiez à ce moment là, avouons le.) d'entrer dans mon univers, dans mon monde.

Des noms? Non, aucun, pas besoin.
Vous étiez 15, j'espère le resterez, et j'en suis sûr, vous reconnaîtrez.


Merci.
Franchement, merci.

Vendredi 4 juillet 2008 à 0:13

Anecdotes d'une nuit, anecdotes d'une vie...


Parce que quoi que l'on puisse dire, il m'arrive néanmoins de sourire dans l'année, et parfois même de rire.

Néanmoins rire seul n'est pas une faculté que je possède, alors tu te trouves un ami, et tu commences à enchaîner les conneries les unes après les autres.
Parce que cet article n'a pas pour essentiel but à plaire au lecteur lambda, je me contenterais uniquement de répertorier les perles de l'année, ces fou-rires étouffés tant bien que mal au visage des prof': on en aura vu de belles Toitoine !


1] "...petit joueur!", "Moi? Petit joueur!"
       L'introduction est faite, le défi est lancé.


2] "Tu connais Super Saumon?, "Et son barrage en kryptonite?"
       Super Saumon, Super Saumon,
       Est-ce qu'il peut, remonter le barrage?
       Bien sûr que oui, Super Saumon!
       Prends garde..! Super Saumon, y a de la Krypto' dans l'barrage!


3] "Tiens regarde, un trou!", "File moi un stylo!"
       Nous déplorons actuellement la perte de dizaines de stylos en cours de mathématiques, salle 109N.
       Quiconque retrouvera nos stylos se verra attribuer notre plus grande gratitude, ainsi que notre plus vive affection.


4] "C'était petit. Comme 33.", "Han, c'était gros ça, comme 15.", "Pfff, c'était -pas- futé, comme 35."
       Soyons clair, quiconque ayant trouvé la signification de ces divers numéros (pas seulement ceux affichés ici présents) devra prendre rendez-vous, en contactant à son choix, 1 ou 35.


5] "T'as fini de la fixer?", "[Silence]", "Tu veux que j'y file ton numéro?"
       Tout est parti de là, que ce soit 33 ou 35, elle, eux, lui, moi, tout je vous dit.
       Je suis néanmoins certain qu'Auger aurait été ravie d'avoir ton numéro 'toine.


6] "Donc si vous prenez la racine du PIB divisé par l'excédent brut d'exploitation de...", "Regarde Nat'!', "Gné?"
       Calculatrice: 0+0 EGAL TETE A PEDROS.
       Pedros: "Ça va les garçons, vous vous en sortez?"
       Calculatrice, Toine, 'Tan, en coeur: "Oui oui!"


7] "Vwiiip", "VWIIIIIIIP", "Vwooouuup?", "Vwiiiiip vwoooup?"
       Donnez leur 2 trousses, 2 sacs, une heure d'anglais...
       Et vous obtenez une symphonie de Vwip' en Ré mineur.


8] Compil' conneries 'Toine.
       Auger: "Donc vous aurez l'un des deux sujets suivants, et uniquement et seulement l'eau, PAS le bois nom de dieu."
       'Toine: "Donc... le bois on le fait quand en fait?"

       Cantine X: "Donc vous en avez besoin pour ce midi?"
       'Toine: "Bah... oui?"
       Cantine X: "Nan nan nan nan nan!"
       'Toine: "Comment ça nan nan nan nan nan?"
       Cantine X: "Il fallait venir plutôt pour recharger ce midi!"
       'Toine en sortant: "Bordel c'est vraiment à la gueule du client ici..."

      
'Toine: "Anywhere out of the world... ON MY FLYING CARPEEEEEEEET!"
       'Toine en tapis volant: "Pchiouuuuuuuut!"


9] Compil' conneries 'Tan.
       Lisbobo: "Donc qui peut me donner le nom d'un résistant au panthéon?"
       'Tan: "...Jean Gabin."

       'Lou: "Donc t'as eu quoi à l'oral?"
       'Tan: "Les lettres paysannes."
       'Lou: "Paysannes... persanes tu veux dire?"
       'Tan: "Nan nan, paysannes."

       'Tan: "Encore 4 heures..."
       'Toine: "Je t'ai connu plus futé."
       'Tan: "M'en parle même pas."
       'Toine: "Un repas de classe acheté, une corde offerte."

       'Lou: "Je vous offre une glace?"
       'Tan & 'Toine en coeur: "Ouai bien sûr!"
       'Tan après quelques secondes de réflexion: "Attends... parce qu'il faut se lever en plus?"


10] Travail sérieux... euh, scolaire.
       Pour des soucis d'anonymat, de sécurité, et parce que ce blog peut tomber entre n'importe quelles mains, parfois mauvaises, nous nous contenterons simplement de rappeler ces bons vieux TPE savamment préparés, ainsi que l'ECJS (qui,Ôh grand dieu, n'a jamais été fait en 15 minutes montre en main, juste avant le passage devant la classe, mais qui a bel et bien nécessité cette année de travail, d'effort, et d'acharnement pour mériter ce 15, qui jamais ne nous a encouragé à regarder des épisodes de Death Note en plein cours.)



11] Les murs ont des yeux.
       Et le sol des oreilles. Soyez prudent, pensez toujours à porter en permanence une fourchette sur vous, ça peut vous sauver la vie.


Il ne s'agissait que d'un petit échantillon,
Et qui, je l'espère, ne sera jamais achevé.


Mardi 1er juillet 2008 à 0:19

Sommeil et ennui.


Voilà des heures que je veille, je lutte contre le sommeil, l'envie de dormir. Je m'ennuie, comme d'habitude.
Félicitations, vous avez deviné: nous sommes en vacances.

Dormir a toujours été une corvée pour moi, ce petit truc qui t'oblige à mettre fin à ce que tu fais pour récupérer et ne pas tomber au sol de fatigue comme il me l'est déjà arrivé par le passé.

Le comble là dedans, c'est que je ne fais rien. Absolument rien. Puisse en témoigner le temps que je passe ici à rédiger des pages sans aucun sens, la seule occupation qui me tient éveillé pendant ces nuits...

Je lutte. Encore et toujours. Je ne tiens absolument pas à me coucher de suite. Si seulement...

Les vacances. Encore une occasion pour moi de veiller tard la nuit dans ma tanière, au grand désespoir de mes proches qui préféreraient me voir éveillé au petit matin.

J'adore la nuit. Le calme, le silence, le seul bruit étant la musique pseudo-dépressive qu'il m'arrive que trop fréquemment d'écouter afin de combler je ne sais toujours quelle envie, et le bruit de mes doigts qui se fracassent contre les touches du clavier.

Cette nuit sera la même. Je veillera assez tard. A 4 heures j'enverrais un texto à une amie dont le seule but sera, je l'espère, de la réveiller.
Jusque là je piquerais du nez en écoutant ma musique et en ennuyant les lascars qui traineront avec moi le temps que la lune se couche...




Que je suis cruel.
Qu'est-ce que je m'ennuie...

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