Lundi 30 juin 2008 à 4:18

Saturation.


[Se demander où l'on va, de plus en plus fréquemment.
Y penser encore, encore & encore.
Jusqu'à saturation.]



Se demander sérieusement ce qu'on fait là. Cette question qui te taraude l'esprit sans cesse. Ce que l'on fait ici. Se demander simplement pourquoi on va mal à l'intérieur alors qu'à l'extérieur tout semble tranquille.

Aujourd'hui je ne fais plus rien. Trop de questions en suspens. Ne pouvoir répondre à rien m'insupporte. Je ne rêve que d'aller mieux. Simplement vivre comme tout le monde sans me soucier du lendemain. Sans me soucier des conséquences. Mais c'est pas moi. Alors maintenant qui aura le courage de venir me dire ce que je fiche ici.

Je me suis trop soucié des autres sans savoir si moi, j'allais bien. Aujourd'hui à un "ça va?" à la limite du rhétorique, je peux répondre oui, tout en sachant que dans le fond, je n'en sais pas grand chose.

A l'écoute des autres sans écouter ses propres problèmes. Se considérer égoïste sans l'être vraiment?
Et si je le devenais un peu pour changer... après tout, si je ne m'occupe pas de moi de temps en temps, qui le fera?
Qui viendra réponse à mes questions inutiles, dénuées de sens, mais qui m'empêchent trop souvent de dormir.


Je suis qui à la fin ?
Je sature.

Dimanche 29 juin 2008 à 18:40

Réflexions et méditations.


Se remettre en cause. Craindre les réactions de ses proches. Se demander si un jour on sera capable de dire "je suis moi.". Attendre. Aller vers les autres. Se dire que c'est inutile. Merde à la fin. L'apercevoir de l'autre côté de la rue. Ignorer ses sentiments. Qui suis-je pour aller briser son monde construit de rêves et de bonheur. Faire demi-tour. Il est toujours là, même s'il n'en a pas l'air. Tu sais que tu peux compter sur lui mais t'oses pas. T'as simplement pas envie de lui foutre son moral en l'air comme le tiens. Tu lèves la tête. Tu sais qu'elle n'en a strictement rien à carrer, mais t'es quand même heureux de savoir qu'elle est là. Tu fais quelques pas en avant. Impassible ne signifie pas insensible. Tu les écoutes, un à un. Tu es compréhensif, tu essaies de les aider tant bien que mal. Et tu te rends compte que t'es pas doué pour ça. Alors tu te trouves un coin, et tu t'y réfugies. La tête dans les bras, le vent qui souffle dans tes cheveux. Tu penses, encore, encore & encore. Tu finis par ne faire que ça. Tu t'évades dans ton monde, tout en sachant que cela ne fera que renforcer la peine une fois que tu rouvriras les yeux. Malgré cela tu te relèves. T'as pas le choix. Et tu suis le chemin sous tes pieds. Tu te demandes où ça va te mener, tout en sachant pertinemment que quelque part tu t'en fiches. Tu abandonnes peu à peu ton désir de contrôler ta propre vie, et tu finis par laisser les autres décider pour toi. Avec ça tu t'enfonces peu à peu. Si seulement tu avais pu anticiper sa réaction. Tu regrettes. Voilà déjà des années que ça s'est passé. Tu le sais très bien, tu ne pouvais rien y faire. Mais comme à ton habitude tu culpabilises. C'était pas ta faute. Maintenant tu te laisses couler, tu adoptes un comportement qui n'a jamais été le tiens afin de paraître moins sensible, moins fragile. Mais c'est pas toi. Tu te demandes quand tu pourras t'affirmer, clamer haut et fort que tu es toi.


Que tu es toi.

Mais tu ne l'es pas.

Samedi 28 juin 2008 à 14:49

De retour chez soi...


...Enfin.
J'ouvre la porte, voilà déjà 3 jours que je me suis absenté, une façon plus ou moins détournée de couper les ponts avec ce qui m'entourait ici bas.
-Coucou je suis là !-

Il n'y a personne, mis à part cette grosse boule de poils qui daigne ouvrir l'oeil afin de voir qui s'incruste dans la chambre de son maître.

L'année est enfin terminée, achevée avec des examens suivis de fou-rires, il était temps.
Non pas que l'année ne s'est pas rapidement écoulée, mais il était simplement temps d'arrêter maintenant, achever son portrait à grands coups de pinceau, l'occasion de se parfaire un peu pendant les deux mois à suivre.

Résumer tout ça, pourquoi pas, ou non.
Juste se rappeler quelques bons souvenirs conçus pendant ces derniers jours, ceux qui les précédent, et encore ceux d'avant.

-Je me demande si..?-

Je me dirige vers la fenêtre, la vieille est toujours présente à son poste, là, à me fustiger du regard.

Tu te rends compte que le monde ne tourne pas autour de toi, même si tu le savais déjà ça fait du bien de se faire remettre à sa place de temps à autre.

J'entrouvre la porte d'entrée, histoire de prendre un peu l'air.

-Qu'est-ce qu'elle me manque...-

Maintenant je vais simplement m'allonger, penser, réfléchir, encore, encore & encore...


Respire !
Ne fait-il pas bon vivre parfois ?

Dimanche 22 juin 2008 à 16:54

Songes et pensées...


Ressentir ce manque, impossible à déterminer, à retranscrire ici même.
Juste se rendre compte que je n'arrive toujours pas à le déterminer moi-même.

Juste se demander une nouvelle fois comment réagirait-elle si elle savait.
Si seulement c'était plus simple.

Mais ça ne l'est pas, et aujourd'hui je suis tombé de haut.
Et une nouvelle fois j'échoue, j'essaie de me rattraper mais rien n'y fait...

Aujourd'hui je me demande, comment serais-je aujourd'hui si seulement,
Si seulement j'avais fait l'effort de changer plus tôt.

Je suis fatigué de tout ça, je m'isole, encore...
Encore...

N'avoir désormais la seule envie que d'une simple pause,
Où je pourrais simplement m'éclipser quelques temps, me faire oublier.

S'interroger sur ce qui nous reste à faire ensuite,
Y réfléchir encore et encore, jusqu'à avoir mal au crâne.


Ne s'être jamais senti aussi mal,
Et aussi bien à la fois.

Mercredi 18 juin 2008 à 20:45

La blessure derrière l'impassibilité.


Arborer une façade impassible dans le seul but de ne pas laisser filtrer ses émotions.

Ces derniers temps la vie est plutôt calme. Il m'arrive de temps à autre de sortir de mon antre histoire d'entretenir ces maigres contacts humains qui me restent.

Il me serait simple d'expliquer ceci par la seule raison de la façade que j'arbore afin de me tenir à l'écart de tout et de rien.
Ce depuis des années, je n'ai jamais senti ce besoin  d'aller vers les autres, discuter de tout et de rien, nouer des contacts que je ne tarderais pas à rompre... comme j'en ai l'habitude.

Malgré cela il m'arrive de tisser quelques liens avec des personnes qui me donnent l'impression de me ressembler, à travers cela je recherche simplement quelqu'un avec qui je n'aurais plus à afficher cet air distant, simplement quelqu'un avec qui faire route, avec qui parler, avec qui pleurer et sur qui compter.

Simplement attendre & observer... "wait & see".

Aujourd'hui j'ai assez attendu, je me contenterais seulement d'observer.



Parce que maintenant,
Je pense l'avoir trouvée... je pense.

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