Jeudi 7 août 2008 à 0:35

Un échec si répétitif.

Essayer de surmonter ses faiblesses. Essayer de surmonter sa tristesse.
Paraître plus fort que l'on n'est vraiment.
Un coup de blues par ci, un coup de colère par là.
Toute l'amertume que l'on accumule doit être évacuée.

Moi je me contente simplement de m'isoler. M'isoler sur ce même banc depuis des années déjà.
Ou alors j'enfonce ma tête dans l'eau pendant quelques minutes, histoire de penser un peu en silence.
Un silence si difficile à obtenir aujourd'hui. Un surplus d'obligations qui t'envahit,
Un surplus auquel tu dois fuir parfois. Fuir pour décompresser de temps en temps.

Aujourd'hui j'ai sans doute atteint une ligne de non-retour.
Je n'arrive plus à encaisser comme avant. Il m'arrive de plus en plus souvent de craquer.
De craquer... en silence. Je prends sur moi, je vais marcher un peu. J'évacue.
Ou alors solution de facilité. Je pars me réfugier dans mes rêves.

Mais ça ne pourra pas véritablement durer.


Si je continue ainsi, au bout du tunnel ce n'est pas le réconfort qui m'attend.
Il n'y aura rien à mon réveil. Rien qui ne vaille la peine de s'y interesser. Plus maintenant.


Jeudi 7 août 2008 à 0:32

Histoire ou désespoir.


Chaque histoire  a une fin. La mienne en avait déjà une avant même de commencer.
De la même façon, tu me manquais déjà avant même que je ne te rencontre.
Aujourd'hui plus que jamais. Ne saurais-tu jamais pourquoi...
Simplement... à cause de ton départ précipité. Tu t'en es allée sans même un au revoir.
Alors j'attends, coincé entre ces quatres murs. Je m'isole.
Tes dernières paroles résonnent indéfiniment dans cette pièce, comme si elles y étaient prisonnières.
Si seulement nous avions pris la peine de discuter.
De discuter avant que nos mots ne fusent, ne rebondissent entre ces murs.
Avant qu'ils ne nous blessent!

Alors tu t'en es allée. Sans même un au revoir.
Je n'ai même pas pris la peine de... de te jeter un dernier regard.
Alors comme j'en ai pris l'habitude depuis ce fameux soir,
Encore et toujours, je m'isolerais dans le noir.

Mais cette nuit là fut différente de toutes les autres.
Cette nuit là, tu es revenue.
Aucun mot ne fut échangé, nul besoin maintenant que nous étions à nouveau réunis.
Nul besoin ni de phrases ni de gestes. Seul un regard.
Ce regard que nous nous étions refusés à échanger ce fameux soir.
Ce regard sans lequel nous nous étions séparés.
Ce regard grâce auquel nous étions à nouveau réunis.

                ~

Comment certains rêves peuvent-ils paraître si réel...
Parfois même plus que la réalité?
Pourquoi devrais-je quitter cette pseudo réalité tellement plus agréable à mes yeux?
Pourquoi cette même réalité est-elle si détachée de ma vie?
Pourquoi n'en a-t-elle si souvent aucun rapport?
Que suis-je censé en comprendre? Que suis-je censé en apprendre?

Tellement de questions en surcis.
Pourquoi moi? Pourquoi pas les autres?
Merde, pourquoi je peux pas être comme tout le monde?
J'avais pas besoin de tout ça. Vraiment.
J'avais pas besoin d'être mis à l'écart. J'avais juste besoin de comprendre, pas de m'isoler.

Alors tu recherches une raison, parce qu'il ne te reste plus que ça.
Tu recherches desespéremment quelque chose à quoi t'accrocher.
Ce petit truc qui te permet de ne pas décrocher. Tu ne cherches plus forcément à comprendre.
Tu cherches simplement à oublier.
Et le jour vient où tu penses avoir trouvé de quoi oublier ces tourments qui te hantent.
Tu t'y accroches, parce que tu ne veux plus quitter ce à quoi tu t'es lié.

Et un autre jour on te l'arrache. Alors à ce moment là tu es censé comprendre quoi?
Que tu dois tout lâcher, et retourner à ton ancienne vie? A tes doutes? A tes inquiétudes?
Ou alors tu te bats, tu te bats pour ne pas retomber. Tu tiens prises grâce à des petits riens.
Et ces petits riens s'envolent les uns après les autres, ne te laissant plus aucune attache.
Plus rien ne te retient alors, tu te sens tombé dans un précipice sans fin...


Et un beau jour tu aperçois une main tendue au loin, prête à te sortir de ton gouffre.
A son bout tu vois un sourire, une oreille prête à t'écouter.
Mais tu as assez donné. Maintenant tu n'as plus confiance en rien ni personne.
Et surtout, plus en toi-même.


Jeudi 7 août 2008 à 0:18

Contact et Solitude.


Il parlait d'un isolement volontaire, sans doute de quoi se replier un peu plus sur lui-même... ça me laisse toujours perplexe, il n'est pas du genre à se couper du monde sans raison. J'ai déjà ma petite idée là dessus, sans doute n'aimerait-il pas l'entendre, je vais me garder d'en parler ici.
Quant à moi, à vrai dire, cet isolement... je l'ai jamais voulu.

Mais quoi qu'il en soit, que je le veuille ou non, c'est ainsi que ma nature ressort peu à peu.
Les contacts que j'entretiens désormais avec l'extérieur comme j'aime l'appeler s'amenuisent à vue d'oeil, et ce n'est pas forcément sans me déplaire.

Je passe mes nuits plus seul que jamais, moi qui n'arrive jamais à m'endormir avant le lever du soleil...
Ce n'était censé durer que quelques jours, une semaine tout au plus. Le genre de truc dont tu n'as absolument rien à carrer, mais voilà qu'au lieu de passer la nuit à moitié accroupi sur ma chaise devant un écran qui me cramait les yeux à taper sur un clavier, je me retrouve maintenant allongé dans le noir le plus complet dans ce qui me sert de lit, un matelas surmonté d'un duvet.

Je vais de péripéties en péripéties ces derniers temps, plus seul que jamais. Je ne sors même plus de ma chambre, si ce n'est pour sortir mon chien l'histoire de 5 minutes sous la lune qui a de quoi se foutre de ma gueule... je deviens parano.

Ce soir il me manquait pas mal d'écrire un peu, je réalise plus que jamais qu'après tout j'écris pour évacuer, et non pas pour de potentiels lecteurs.
Et... aussi parce que j'aime ça à vrai dire.
Ecrire encore et toujours...

En ce moment c'est un surplus d'ennui qui m'anime, la seule occupation qui rythme ces vacances dénuées d'intérêt sont les maigres discussions que j'entretiens la nuit tombée avec deux de mes "nombreux" amis. Sans doute les seuls auxquels je ne fais pas peur.
Je peux le dire, si ces deux là n'étaient pas là, je ne parlerais à plus personne exepté mon chien qui daigne encore me répondre.

Et puis en dehors de ça, il y a Elle maintenant. Plus le temps passe, plus je me surprends à lui confier de plus en plus de détails sur ma vie, des anecdotes dont je n'ai jamais parlé à personne. Parfois importantes à mes yeux, sans doute anodines aux siennes, elle écoute encore et toujours.
Un mot glissé par ci, un autre glissé par là.
Je me demande vraiment ce qu'elle cherche à me faire comprendre. Les contacts sont presques réguliers... il faut vraiment que j'arrête de voir un complot machiavélique derrière tout ce que je vis.
Vraiment.

Sinon j'écris une sorte de roman en ce moment. Une sorte de mélange entre réalité et fantasie.
Bon, je suis d'accord, ça n'avance pas vite. Tellement d'idées fourmillent dans ma tête, en passant des aventures que je m'imaginais quand j'étais dans les chiottes où j'étais le super héros qui sauvait encore une fois le monde qui n'en savait rien, aux rêves que je fais pendant mes nuits de plus en plus courtes..

Franchement, si vous saviez les rêves tordus que je fais.
Le dernier m'a vraiment stressé. Honnêtement, je crois qu'il réfletait vraiment les craintes que je me fais. Je me tisse un cocon, je m'isole de plus en plus. Et malgré ça ma plus grande peur est de finir seul comme je l'ai toujours été quelque part. Ils étaient tous là. J'étais en face. Ils riaient. Tous. Je les appelais, ils ne me regardaient même pas.
Bordel, tu te crois au dessus de ça, alors qu'en vérité ça t'affecte vraiment. Merde, à mon réveil j'avais presque les larmes aux yeux...

Mis à part ça, je commence à rire peu à peu de ma situation. Ouai, vaut mieux en rire qu'en pleurer, auquel cas ça serait grave quand même. Quoi que les sarcasmes de la famille, oncles et cousins, commencent légèrement à m'irriter, je me suis toujours retenu, mais y a des limites à pas franchir et certains vont trop loin avec les miennes.
C'est une promesse que je m'étais faite il y a longtemps déjà. Rompre tout contact avec eux. Juste le plaisir de réussir là où tous ces imbéciles ont échoué. Dans la vie tout simplement. Juste le plaisir de leur montrer que celui qui était condamné à errer seul dans sa tanière était capable de réussir, juste avant de me barrer en claquant la porte.

Les dernières nouvelles de la semaine sinon?
Bof, j'ai fait ma BA pour le restant de l'année, j'ai sauvé un moineau de la gueule du chien des voisins. Sans doute l'aurait-il bouffé si je l'avais pas sorti de là avant qu'il arrive, èh.
Ah oui, moins glorieux sinon, j'ai sombré dans les méandres de la télé réalité. Je défie quiconque, je dis bien quiconque, une fois coupé du monde extérieur avec pour seule animation dans la nuit la télé et le chien qui hurle à la mort, de ne pas zapper au moins une fois sur la Une pour zieuter quelle tête ont ces fameux candidats d'une émission que je ne citerais pas, qui commence par "Se-" et qui finit par "-cret Stroy". Toujours est-il que j'y ai été poussé par une amie sournoise avec qui je discute pendant l'émission par sms... Ah, qu'elle est belle la jeunesse!

... Trois heures et vingt et une minutes. Il vient de se coucher. J'ai pas vraiment eu l'occasion de m'étendre sur le sujet, mais il est quand même verni ce mec. Il s'en rend pas compte... ouai c'est vrai au début de l'année on était pareil, mais faut dire qu'il a pris un peu plus confiance en lui-même. Et la différence elle est où dans tout ça? Bah allez lui demander, il est à la limite de la polygamie ce crétin! (humour humour)
Alors forcément, quand il me parle de se couper du monde, j'ai du mal à comprendre où il veut en venir... j'avais même songé à la possibilité qu'il cherchait un peu d'attention, mais c'est pas possible il en a déjà pas mal quand même. (c'est là dessus que j'entends M. me dire que sous sa carapace de garçon charmeur il a un tout petit coeur sensible qui lui aussi sait battre à l'agonie... bon dieu, on a parfois des avis totalement opposés mais tu me manques vraiment, petite!)

Plus le temps passe et plus je deviens nerveux. Il parlait d'un état de manque. Èh, sastombe n'en suis-je pas loin?

-Dans sa chambre tropicale, y vit un étrange animal.
Hoopa hoopa c'est lui, c'est le vieux Natenaki!-

Ça y est, c'est fait, je suis définitivement inapte à la vie en société, catalogué fou à lier, sur ce je vous laisse, bonne nuit à tous et à la revoyure!


Pourquoi ne pas avoir donnée signe de vie pendant un mois?
Plus d'internet.

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