Mercredi 20 août 2008 à 5:18

Calme et inquiétude.


Ces quelques jours ont été... particuliers. A leur façon.
J'ai toujours voulu être moi-même, ne jamais changer quoi que ce soit, de peur de m'enrôler dans un cercle vicieux, même si pour ça je devais me faire rejeter des autres.

Alors forcément, on se permet plus ou moins quelques... excentricités.
Mais le principal, c'est qu'on n'a pas à se travestir en un autre personnage que le sien, même s'il a fallu parfois faire preuve de discrétion à certains moments (on ne peut pas se permettre de courir en faisant l'avion dans la rue à toute heure de la journée.).

Tout ça pour en venir au fait qu'aujourd'hui j'essaye de m'adapter, pas de changer non, de m'adapter.
Je vois ça différemment. Plutôt comme... rester soi-même, mais en oubliant quelques traits de caractères.
J'ai essayé de mettre de côté ma bonne humeur et mon charme légendaire (ironie inside, saurez-vous la débusquer?), afin de paraître un peu plus enclin à la discussion.

Bref, en gros, oui j'ai changé. Un peu. Légèrement. Merde.

Il a suffit d'arrêter de croire que la société entière complotait contre nous (moi et ma double personnalité, vous suivez?), qu'elle ne nous rejetait pas, et qu'en fait, c'était bien moi qui me mettait à l'écart, pas l'inverse. (dans le même registre que le fameux "C'est pas moi qui suis arrivé en retard, c'est vous tous qui êtes en avance.")

Aujourd'hui les choses ne sont pas aussi claires que je l'aurais aimé, mais elles se sont néanmoins un peu plus éclaircies.
Je me surprends parfois en pleine réflexion à imaginer un hypothétique bout de chemin à deux, voir pourquoi pas un peu plus.

Je ne suis plus aujourd'hui en train d'envisager, d'émettre des hypothèses. Je sais juste que c'est possible.
Et je sais qu'aujourd'hui, il y a une Elle. J'aurais aimé dire comme je l'aurais fait hier "Peu m'importe de savoir où ça me mènera", mais je préfère maintenant dire "Je voudrais que nous allions le plus loin possible."
C'est vague, confus. Pour Elle, pour moi.

Je ne sais pas ce qu'elle recherche, je ne connais pas ses doutes. Je ne prétends même pas la connaître entièrement, ça, ça me dépasse.
Ce que je sais en revanche, c'est que ça en vaut la peine, de continuer, de vérifier.
Je ne prétends même pas pouvoir dire qu'il y a bien un "Il" pour Elle, mais je pense que c'est possible.

Mis à part ça, des problèmes se posent.
Forcément... la vie n'est pas toute rose.


Malheureusement, mais à la longue, on commence par être habitué.
Mais heureusement, à la longue, on apprend aussi à s'adapter, à surmonter ces difficultés, nos difficultés.


Autre chose, je sais que j'en ai pas l'habitude, mais j'aimerais faire une apostrophe (vocatif inside).
Ces... derniers temps, j'ai eu du soutien, de personnes que je connaissais dont je ne soupçonnais pas la moindre once de sympathie à mon égard, mais aussi de personnes que je ne connaissais ni d'Eve ni d'Adam.

Alors voilà, je ne suis pas habitué à tout ça, à ce que l'on vienne essayer de me remonter le moral quand il est au plus bas, et encore moins à ce que l'on y arrive.
Je déteste citer des noms, ça en met toujours de côté, ceux qu'on oublie ou encore ceux qui ont joué un rôle plus discret et qui mérite quand même leur heure de gloire (quoi que de mon côté... on repassera pour la célébrité, hein).

Alors merci, merci d'essayer, merci de réussir, merci d'être là tout simplement aussi, parce que ça compte d'avoir des gens autour de soi.
Et j'aurais aimé remercier quatre personnes en particuliers.
J'aime pas donner des noms, vraiment. Je sais juste qu'ils et elles verront ce message, à leur égard, alors je me contenterais d'initiales.

A., franchement t'as juste à être là et c'est impec'. Merci.
R., je suis désolé, vraiment. Je sais que ça avait de l'importance pour toi, mais je me suis foiré. Vraiment. Mais pour tout ce que t'a fait pour moi, merci.
M., je te connais depuis peu, et ça fait plaisir de s'évader un peu de temps en temps, de ne plus se prendre la tête, de ne plus être sérieux ne serait-ce que l'espace d'une petite heure. Merci.
C., ça fait combien de temps... une semaine peut-être? Tout ce que je sais, c'est que ça fait longtemps que j'ai pas ressenti ça. C'est sans doute excessif, je prends trop souvent peur à ce que toi tu peux ressentir. Malgré ça, j'espère. Et ça, ça faisait longtemps. Merci.


Je vois pas comment je peux terminer ça.
Remplir mon espace de 25 mo sur ce blog de merci ne suffirait pas.
Mais... merci.

La discussion continue ailleurs...

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