nihil - Deux ailes, une plume : il écrit.http://nihil.cowblog.frSi vous lui aviez demandé, il vous aurait répondu qu'il n'a jamais su que faire semblant. En attendant que quelqu'un l'écoute, il se contente de mentir...CowblogfrThu, 15 Jul 2010 02:04:22 +0200180http://nihil.cowblog.fr/derniere-page-3018641.htmlDernière Page.De l'autre côté du miroir.


" Moi si j'étais toi, je lâcherais tout.
Plus rien, plus de mots, plus de phrases : juste un point. "

J'y pense depuis depuis des semaines, y réfléchis depuis des jours.
Je l'envisage maintenant depuis quelques heures seulement, et pourtant, tout est déjà clair.

Je m'en vais, j'arrête tout. 

Mon histoire s'arrête là. Avec Elle, j'enterre un océan d'encre qui règnait hier encore sur les quelques pages de mon calepin.
J'ai choisi d'y mettre le feu, de ne plus jamais y ressasser mes vieux souvenirs, et seulement de me concentrer sur les nouveaux à venir.

Je ne parle plus de les oublier, mais de vivre avec.
Tout simplement.

La réponse à mes questions... je m'en vais finalement sans elle. Mais je ne perds pas espoir qu'un jour, je saurai la trouver.
Je me dis juste que finalement, tout ça, ça en valait p'têt le coup. J'ai choisi d'écouter M' : de ne plus pleurer la nuit en passant à ce que ma vie aurait pu être aujourd'hui, mais d'en rire en imaginant ce qu'elle pourrait être demain.

J'ai choisi de vivre avec le sourire.

Je vais m'en aller d'ici, et ne plus jamais revenir. Tu n'auras plus jamais de mes nouvelles, si tant est que tu viennes me voir.
Je ne serai pas loin, quelque part entre ici et là-bas. Je l'ai toujours été, pas vrai ?


Tu vas me manquer, nihiL.

( See'ya ! Bye ! )
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http://nihil.cowblog.fr/commentaires-3018641.htmlThu, 15 Jul 2010 02:04:00 +0200http://nihil.cowblog.fr/derniere-page-3018641.html
http://nihil.cowblog.fr/cinquante-quatrieme-page-3016785.htmlCinquante-Quatrième Page.Lili


" Je vais me marier avec quelqu'un d'autre.
- Ok bah moi je vais me suicider, Nat'. "

J'ai pas les mots. Attention, j'dis pas que je les trouve pas, je te dis juste que sur le coup... Je les ai pas, non.
Qu'est-ce que ça change, de toute manière ? Je préfère de loin les non-dits et les petits moments Pokémon à... mais à quoi, hein ?

" Regarde ma grosse barbe comme elle est belle !
- Duvet. Duvet, duvet, DUVET ! "

Ma n'amoureuse, c'est comme un sac de bonbons : c'est quand il est plus là ou entre les mains des autres qu'il te manque le plus.
Sauf que ton sac de bonbons, lui, il t'envoie pas de messages au petit matin, il pense pas à toi quand il est avec sa meilleure amie la bouteille de Yop, et puis on peut pas franchement dire qu'il est sexy en string.

" On fait des gosses avant ou après le cinéma ?
- Pendant. Et le mariage ? "

Ma n'amoureuse, elle est un peu comme ça aussi : jalouse, tortionnaire et dominatrice. Mais elle est aussi attentive, mignonne mais faut que je lui dise (NB : ne pas l'oublier), et elle est jalouse. Un peu - beaucoup -, en fait.
Mais je l'aime à la folie grand comme ça, et même que j'veux l'épouser quand je s'rai grand !

J'espère qu'elle voudra bien.


Alors ?

( Cap' ou pas cap' ? )


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Je t'ai parlé de ses yeux ?!
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http://nihil.cowblog.fr/commentaires-3016785.htmlThu, 08 Jul 2010 23:47:00 +0200http://nihil.cowblog.fr/cinquante-quatrieme-page-3016785.html
http://nihil.cowblog.fr/cinquante-troisieme-page-3012421.htmlCinquante-Troisième Page.Illness


" Tu sors à cette heure ?
- J'avais prévu de partir aujourd'hui. "

Comme si tout s'était arrêté. Comme s'il n'y avait plus aucune envie, plus aucune émotion capable de susciter la moindre étincelle à travers mes doigts.
Les questions reviennent, me harcèlent :

Me serais-je trompé ?

Je ne peux m'empêcher d'y penser, de me prendre la tête entre les deux mains et de me balancer violemment contre les murs, quitte à y laisser des plumes.
Un ami de longue date, revenu spécialement pour me voir : le Doute, toujours aussi lâche, toujours aussi fort.

" J'ai vu C'.
- Pourquoi tu ne me l'as pas dit ? "

Je n'ai pas pu m'empêcher d'associer son image à la sienne. Comme le manque de clopes m'enverrait son flash à la gueule : je me suis finalement rendu compte que je n'ai ni su oublier son visage, ni même su lui pardonner, à Lui.

Je crois qu'il va pleuvoir.

Mes larmes tracent leur route à travers les creux de mon visage. La fatigue, la tristesse et la joie : je ressens tellement d'émotions, de sentiments, que j'en perds pied, parfois.
J'essaie à nouveau de me détacher de tout cet attirail, ces artifices qui m'empêchent de flancher à la moindre occasion, la moindre déception : je me sens comme un gosse qui dessine à qui l'on a arraché son feutre,

" J'me sens comme un guitariste sans instrument.
- De toute manière, pour ce que t'en ferais... "

Je m'en fous. Je me fous de tout, tu sais ? Parce qu'en fait tout va bien, parce qu'en fait : tout va mieux.
Si les souvenirs me rattrapent, je me projette toujours plus loin devant. L' m'y attend, et je compte bien l'y rattraper.


L'envie d'en finir, d'en découdre et d'exploser...

( Entre ses deux bras. )

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http://nihil.cowblog.fr/commentaires-3012421.htmlSat, 26 Jun 2010 01:19:00 +0200http://nihil.cowblog.fr/cinquante-troisieme-page-3012421.html
http://nihil.cowblog.fr/cinquante-deuxieme-page-3009145.htmlCinquante-Deuxième Page.Carnage


" J'ai l'impression d'avoir raté quelque chose.
- Cassé - quelque chose, tu veux dire. "

Y a rien à comprendre, y a juste que des fois... Je reste un gamin, après tout. Je pense. Je crois...
Qu'est-ce que ça change ? J'veux dire, ça me touche, bien sûr, mais...

Sans aucun sens.

L'espace de quelques heures, se refaire le plein de souvenirs. Retrouver des mois plus tard la même complicité, les mêmes liens et rires qui nous unissaient hier encore.
J'ai mal.

Mal d'aller toujours aussi bien.

C'est dingue, hein.. ? Tout va bien. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Je souffre du manque, toujours autant. Celui que j'évoquais à travers les pages de mon carnet miteux et complètement ravagé par mes crises.
Le Manque, avec un grand M : Celui qui te laisse un amer goût de déjà-vu, tout en restant inexplicable, car si différent. Celui qui te donne envie de dégueuler quand rien ne va plus, celui qui t'endort, quand tout va bien. Qui te réveille, quand le doute s'installe et qui te berce par ses doux mensonges.

Plus de sens.

J'ai toujours l'impression d'à la fois trop en dire et jamais assez. Comment savoir, trouver le juste milieu...


" Parle-moi. "

( Parle-moi comme tu ne m'as jamais parlé.
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http://nihil.cowblog.fr/commentaires-3009145.htmlThu, 17 Jun 2010 00:49:00 +0200http://nihil.cowblog.fr/cinquante-deuxieme-page-3009145.html
http://nihil.cowblog.fr/cinquante-et-unieme-page-3002277.htmlCinquante-et-Unième Page.Sur un air de...

" Il est 5h du mat', va te coucher miss'.
- A la prochaine. "

Le Soleil se couchait déjà que j'entamais ma nuit. Les bouteilles se consommaient, les clopes se consumaient...
La vague impression que rien ne m'arrêterait plus, désormais. Si j'avais pu me parler il y a quelques jours, je me serais dit que tout irait bien, que ce n'était plus qu'une question de temps avant que les cordes ne me résonnent plus dans les tympans.

" Elle est de qui ?
- T', il me l'a filée avant que je m'en aille. "

V'là que la Lune s'y met. Ses derniers rayons s'évanouissent dans le brouillard de ma piaule. Plus de nouvelles depuis quelques heures seulement que je suis déjà en manque.
C'est grave.

Je suis grave.

Il y a des phrases que je m'interdis parce que déjà dites. Déjà pensées ? Je n'en sais rien, je sais plus. Quelque chose du genre du manque impossible à connaître parce qu'il n'a jamais eu lieu d'exister, mais qui pourtant est là, qui pourtant coule dans mes veines.
T'as beau essayé de gratter tes cordes aussi fort et vite que tu le peux, il te reste là, au bout des doigts.

" 6 heures. Tu vas faire quoi ?
- Raccrocher, déjà. Je vais prendre mon petit-déj' à la gare, tu viens avec moi ? "

Tout ça pour dire que tu me manques. Tu ne le sais peut-être pas encore, ou peut-être que t'en as déjà une petite idée, j'en sais trop rien...
Bref. Je te laisse là pour le moment, et...


Et je te souhaite une bonne journée !

(Sur un air de déjà-vu.)

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http://nihil.cowblog.fr/commentaires-3002277.htmlSun, 30 May 2010 06:18:00 +0200http://nihil.cowblog.fr/cinquante-et-unieme-page-3002277.html
http://nihil.cowblog.fr/cinquantieme-page-3000847.htmlCinquantième Page.Just like a pill.


" Mange-ça.
- J'ai pas faim, j'te dis. "

Frustré. Un blocage, une grande inspiration : une grande taff'. Une pilule pour tenir une journée, une de plus : une seule de plus.
Paradoxalement, mon moral est aux beaux jours. Pourtant, je me suis senti une envie de crier, de me mettre à gueuler en plein milieu de la rue, en plein milieu de la route. De poser mes mains sur le capot de la prochaine bagnole qu'arriverait, et de me mettre à lui gueuler desssus, face à face.

" J'ai oublié de te dire merci pour hier soir.
- Et moi pour tous les autres, on est quittes ? "

J'ai décidé, choisi même, que je serai moins compliqué, dorénavant. De ne plus rien leur dire, ni à Eux, ni à l'Autre : parce qu'ils n'ont pas besoin de savoir, et que de les mettre au courant ne m'intéresse pas, ne m'intéresse plus.
J'ai changé cette facette de ma personnalité, ce côté du miroir qui me reflétait hier encore, si tant est que j'aie encore le choix. Je n'ai plus besoin de me sentir rassuré dans le moindre de mes pas, dans chacun de mes choix.
Et pour une fois (rien qu'une seule), marcher en aveugle dans une direction qui m'est encore inconnue m'enchante, me donne des ailes.

J'ai oublié.

Quand elle parlait de moi, elle employait le mot "guérison". Quant à moi, je lui ai préféré "oublier", même si l'un comme l'autre me semblaient improbables, impossibles.
Pourtant, j'ai l'impression qu'il est plus évident de recouvrir un souvenir de poussière, de l'écraser par un autre, plutôt que de dissimuler une plaie, une cicatrice par une autre.

" L'idée reste la même, nan ?
- Je m'en fous, je veux - je veux - je veux ! "

Des nouvelles de C', seulement 3 jours après. J'hésite encore à lui ouvrir les portes de mon enfer, la couverture de mon livre. J'hésite encore à nous mettre sur un pied d'égalité, la distance qui nous séparait hier alors s'effacerait pour mieux se dessiner demain.
Si je faisais ça, tout redeviendrait comme avant de notre côté. Je sais pas trop ce que ça veut dire, et je suis pas sûr de le vouloir. Pas tout de suite, pas maintenant...

" Et j'entends juste derrière que la gamine veut se marier avec toi, ça me tue.
- C'est cool, mais faut qu'elle attende d'avoir du poil au menton pour ça. "

Plus que quelques jours avant l'anniversaire de la Petite et de A'. Je sais pas encore comment je vais gérer tout ça, je sais seulement que je veux rendre leur journée à Eux inoubliable.
C'est le moins que je puisse faire pour Eux, après tout ce que je leur dois.


Paye quand même ma première taff'

(" Promis, j'arrête demain. ")
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http://nihil.cowblog.fr/commentaires-3000847.htmlWed, 26 May 2010 00:08:00 +0200http://nihil.cowblog.fr/cinquantieme-page-3000847.html
http://nihil.cowblog.fr/quarante-neuvieme-page-3000179.htmlQuarante-Neuvième Page.How do you say goodbye ?


" Je veux dire, à quoi ça va me servir de raconter ça ?
Tu penses vraiment que je sortirai un peu "mieux" d'ici ? "

Une journée longue, si longue : j'ai cru qu'elle n'en finirait jamais.
Tout a commencé chez T', dans son pouf'. La Petite était là, comme beaucoup d'autres. Mais c'était la seule que j'avais remarquée, en arrivant. Ou plutôt, avant de partir. J'ai passé la nuit là-bas, entre deux retours. 

" Tu veux que je te dise ? Ça me gonfle, j'en ai ras-le-cul.
Je veux plus que tu t'inquiètes pour moi, non ! Je veux que tu t'inquiètes pour TOI, t'entends ? "

Tu sais, en entendant ça, j'ai eu la conviction que j'arriverais jamais à me remettre en cause. Ça fait quoi, la 3ème fois qu'on entend ça : non ?
Pourtant rien n'y fait. J'ai pas envie, être comme je suis me suffit, me plaît. Je vois pas pourquoi je changerais, L' elle-même reconnaissait hier encore que je semblais aller mieux.

C'était la première fois que je voyais C' depuis des mois. Je pensais vraiment ne plus avoir de ses nouvelles, depuis le coup de la terrasse.
Finalement, je me suis trompé, et c'est peut-être mieux comme ça.

A nouveau dans son monde.

J'ai opté pour un compromis, avec mon plumard. Quelque chose du genre : "tu dors une heure de plus, et j'essaie de pas te refiler une trop sale gueule au réveil".
Mais dans l'immédiat, c'est pas important. Simplement parce que je l'ai roulé bien comme il faut, vu que lui et moi, on se reverra pas avant quelques jours.


Des idées en vrac, ce soir.

(Fini le temps de les arranger -)
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http://nihil.cowblog.fr/commentaires-3000179.htmlSun, 23 May 2010 22:33:00 +0200http://nihil.cowblog.fr/quarante-neuvieme-page-3000179.html
http://nihil.cowblog.fr/quarante-huitieme-page-2999792.htmlQuarante-Huitième Page.Love is an Infection


" See'ya.
- Tu lui as rien dit ? "

Une clope au bout du monde, avec Eux. Des étoiles, comme s'il en pleuvait.
S' et Lui m'ont avoué avoir cru que j'allais rester là, sans bouger, et je dois admettre que... Que j'en savais rien, encore. Puis la colère a fini par prendre le pas sur la tristesse au bout de quelques heures, juste avant que les larmes ne viennent se joindre à la mélodie de mes injures.

C'était la première fois que j'explosais depuis je suis rentré.

J'ai enfin accepté que je n'y pouvais plus rien, que la vie continuerait sans moi si je ne prenais pas la peine d'y remonter.
Ce ne sont peut-être ici que des mots, mais le cœur y est. J'ai pris conscience que ce qui me tenait debout, hier encore, n'étaient que tissus de mensonges. N'étaient que des mots, vides de sens, tandis que les miens s'envolaient je ne saurais trop dire où.

" L' m'a téléphoné. Faudrait que tu rentres, ou au moins que tu lui répondes.
- J'viens juste de descendre de mon nuage, laisse-moi le temps d'y remonter. "

Si je me laissais le choix, je choisirais de pouvoir à nouveau voler. Mais je me le refuse, tant que je serai capable de feindre mes émotions, mes sentiments.
Je refuse de vivre ses choix à Elle, de me laisser le moindre doute, à moi, ou de l'imposer aux Autres.

C'est l'histoire d'une coccinelle.

Je ne lui ai jamais dit, tu sais ? Je n'oserai jamais, plus maintenant.
Depuis ce jour, mes choix se font vis-à-vis de ce qu'il s'y est passé : si le cœur... si mon cœur à moi est incapable de me suivre, alors je me refuse de l'écouter.
Je m'en veux, je m'en suis toujours voulu. C'est ce qui me tue, me rend si "compliqué", comme ils disent. Je n'ai jamais eu le cran d'y retourner, d'aller la voir, m'excuser. J'essaie de passer par dessus, en faisant "semblant", comme s'il ne s'était jamais rien passé.


Je me mens,

(Pour ne plus mentir aux Autres.)
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http://nihil.cowblog.fr/commentaires-2999792.htmlSat, 22 May 2010 23:56:00 +0200http://nihil.cowblog.fr/quarante-huitieme-page-2999792.html
http://nihil.cowblog.fr/quarante-septieme-page-2995643.htmlQuarante-Septième Page.Freedom


" Tu crois que les anges savent voler ?
- Si c'était pas le cas, alors t'aurais plus rien à leur envier. "

J'ai l'impression de perdre de ma liberté. Une facilité d'écriture qui s'effrite jour après jour, qui me laisse propice au pire des scénarios envisageables.
J'ai l'impression de pouvoir réentendre ce gosse qui a peur de tout. Peur de voir, peur d'avancer, de vivre, de respirer.
Peur d'imaginer, de rêver...

Peur d'aimer.

Un choix, celui de ne plus vivre par procuration. Celui de ne plus regarder vers Eux, ne plus les attendre : celui d'écrire ma propre musique.
Redevenir cet autre gars, redevenir cet autre moi.

" Ce que je t'ai dit, c'est toujours valable.
- Je sais, t'en fais pas pour ça. "

A nouveau de ses nouvelles, comme s'il avait su que je les attendais. Il me manque, mais j'aurais jamais le cran de lui dire, pour un tas de raisons plus débiles les unes que les autres.
Et l'autre qui essaye de tout comprendre, d'intervenir : de m'arrêter. Sous le seul prétexte de m'avoir abandonné, je devrais me résinier à l'ignorer.

Tu te fous de la gueule du monde.

Je redécouvre ce petit quelque chose qui me fait me sentir vivant, le matin. Ce petit truc qui t'envoie sous la douche, qui te fait avaler ton cappu' derrière.
Ce machin qui te donne envie de bouger, de déconner : d'écrire.
Je te parle pas de donner un sens à ta vie : tout ça c'est des conneries. Je te parle d'une bête motivation, un simple panneau qui t'indique que c'est par là que tu dois aller, 

Par là que tu dois avancer.

Je te parle d'une paire de lunettes à travers laquelle tu regardes, qui t'incite à filer droit, sans jamais t'arrêter.
Je te parle d'une mélodie qui rythme tes pas, tes pulsations.


Je te parle de sentiments,

(D'envie de vivre : plus d'exister.)
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http://nihil.cowblog.fr/commentaires-2995643.htmlTue, 11 May 2010 21:34:00 +0200http://nihil.cowblog.fr/quarante-septieme-page-2995643.html
http://nihil.cowblog.fr/quarante-sixieme-page-2995345.htmlQuarante-Sixième Page.Later.


" Je te laisse, j'ai pas le temps de...
- T'as au moins le temps d'oublier tes amis. See'ya. "

Un coup de sang. Je me suis emballé, je le reconnais.
Est-ce ainsi que nous sommes condamnés à finir, nous, seuls, isolés de tous et incapables de vivre avec autrui ?
Dois-je comprendre que si je n'ai personne moi-même pour se souvenir de moi, que je finirais par m'effacer petit à petit de l'inconscient général ?

J'ai pas envie de disparaître.

J'aime ceux qui m'entourent. D'un amour inconditionnel, avec ou sans retour : peu m'importe, je leur demande juste de les laisser, de les laisser me laisser vivre pour Eux.
D'être là, quoi qu'il arrive. Pour le meilleur et pour le pire.

Pour le meilleur, parce que les amis : c'est ça aussi.

Pourtant combien frappent à ta porte pour te dire que tout va bien ? Qu'ils sont biens, qu'ils vont bien...
Combien frappent encore à ta porte, juste pour te dire qu'ils ne t'oublient pas ? Qu'ils pensent à toi.

Coup de blues.

Je déprime pas, je déprime plus. Je m'ennuie, peut-être. Sûrement.
Mais je remarque aussi que les seules personnes à qui j'aurai souhaité bonne nuit ce soir, se comptent sur les doigts de ma main.


Et que je n'ai plus que 4 doigts.

(Je vous aime, et j'vous emmerde.)
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http://nihil.cowblog.fr/commentaires-2995345.htmlTue, 11 May 2010 01:50:00 +0200http://nihil.cowblog.fr/quarante-sixieme-page-2995345.html